La psychologie divine

En parcourant l’art de ce domaine scientifique captivant, nous passons par la porte de ses spécialistes (qui est la voie la plus proche pour tirer profit de cette matière scientifique et ce qu’elle peut offrir à l’humanité). Nous citons ci-dessous un extrait de Wikipédia :

… En bref, la psychologie est l'étude scientifique du comportement, de l’intellect, de la pensée et de la personnalité, et peut être définie comme suit : « L’étude scientifique du comportement des organismes vivants, en particulier des êtres humains, dans le but de comprendre ce comportement, de l'interpréter, de le prédire et de le contrôler ». C'est l'une des sciences importantes de notre temps qui n'a pas été explorée en profondeur dans le passé. Cette science ne se limite pas à une seule branche, mais comporte plusieurs branches et divisions. En outre, elle est plaisante à étudier, bien que son étude puisse être difficile, et cette science aide à comprendre les différents types de personnalités.

Nous ne serons pas, comme on dit, "plus royaux que le roi", mais les psychologues ont parcouru de nombreux kilomètres dans les fondements de la psychologie et de ses branches. Cette science possède son histoire et ses pionniers, et elle se distingue entre les différentes écoles de psychologie par les applications et les lois qu’ils enseignent… (nous ne dirons pas plus que ce qu'ils ont dit).

Quant à notre sujet... ce qui a été négligé (marginalisé ou oublié) dans le domaine de la psychologie, nous en tenons responsable nos scientifiques et nos intellectuels... Nous n'excluons pas les scientifiques occidentaux... car ce sont eux qui se sont donné la peine de rechercher des termes en langue grecque et de trouver les fondateurs des écoles, comme William James, qui parlait du "processus d'introspection" qui a ensuite été critiqué par John Watson de l'école américaine, qui a mis en avant la méthodologie de l'étude du comportement apparent, c'est-à-dire ce que l'on peut toucher et voir...... Ensuite, d'autres écoles ont émergé comme celle du russe Ivan Pavlov, qui a introduit des études expérimentales en laboratoire... Et la science, avec toute sa stabilité et ses cadres est parvenue à l’instabilité, où il apparaît de temps en temps, des personnes sur le devant de la scène pour réfuter les théories antérieures par des propositions de nouvelles théories et de nouvelles pratiques, qui attendent d'être réfutées à leur tour par d'autres plus significatives et plus convaincantes (comme c'est le cas dans toutes les sciences matérialistes qui n'ont pas de fondement dans les sciences réelles... et la compétition des expériences reste respectée entre spécialistes et adoptée dans la concurrence entre matérialistes)... Donc, la responsabilité incombe aux scientifiques occidentaux qui effectuent des recherches historiques sur toutes les civilisations, mais qui passent sous silence l'authenticité des événements de la civilisation islamique… ou tout comme il est évident, l'effacement de l'identité de nombreuses sciences (sauf ce qui s'impose, et malgré cela, il y a des augmentations ou des diminutions dans leurs noms comme cela n’est caché à personne) ...

Quoi qu'il en soit, il convient de féliciter ceux qui ont nommer la psychologie "علم النفس" (la science du nafs) (ou qui ont contribué à ce nom), qui est en réalité un nom bien choisi (même s'il n'a pas de signification dans les noms occidentaux ou scientifiques...) et même si le nom "nafs"  a des racines dans le Livre d'Allah qui ne comporte pas de mensonge, ainsi que dans la Sunnah du Prophète ﷺ, et dans les paroles des savants, des pratiquants et des saints... et cette science a été abordée par les spécialistes religieux sous divers noms et appellations : tels que l'excellence, le tasawuf, les actes des cœurs, le comportement, le détachement, l'observation des actions et l'élévation des conditions... et jamais cette science n'a été absente des discours des prêcheurs et des savants... Cependant, dans les milieux scientifiques, elle n'a pas eu sa part d’accueil dans les recherches universitaires avec la formulation qui traite les sujets de la psychologie sous la forme occidentale. Nos savants ne l'ont ni conditionnée, ni clairement définie, ni même suggérée, et même les milieux universitaires internationaux ne l'ont pas reconnue en tant que science avant de l'intégrer dans leurs programmes et leurs cursus (et c'est ce qui doit être corrigé, et ce dès que possible et de la manière la plus large possible, en raison de sa nécessité dans notre époque et dans les derniers jours... et la situation est devenue telle que nous l’observons) ...

La bibliothèque islamique n’est pas connue avec un domaine scientifique sous le nom de "psychologie", mais en réalité, aucun domaine scientifique islamique n'en est complètement absent car cette science concerne les commandements et les interdictions, et dans les commandements et les interdictions, il y a des paroles, des actions et des états apparents et d'autres cachés. Notre Seigneur a dit : « Et ne vous approchez pas des turpitudes, apparentes ou cachées » [s6v120]. Ainsi, si la jurisprudence est consacrée aux turpitudes apparentes telles que le vol, le meurtre et le mensonge... il est tout aussi normal qu'il y ait une jurisprudence traitant des turpitudes cachées telles que la rancune, l'envie, la haine, l'orgueil, l'amour du pouvoir... et si les turpitudes apparentes sont localisées dans les membres et ont une sanction spécifique, les turpitudes cachées ont un comportement qui les libère de leur étroitesse et montre leur impact vers une ampleur méritée, et tout cela est lié au comportement du nafs et donc à la psychologie (se libérer des aspects corrompus pour adopter les aspects vertueux et aller vers le meilleur). Cette jurisprudence des turpitudes cachées a été incluse dans un grand nombre d'écoles depuis l’âge d’or, et des institutions se sont spécialisées dans l'éducation spirituelle, surtout sous la direction des maîtres du tasawuf (et que personne ne pense que les savants des écoles juridiques, des principes ou des hadiths étaient éloignés de cette spécialisation comportementale et psychologique, car c'était leur préoccupation). Ainsi, vous trouverez tous les livres du tasawuf considérés comme les sources primordiales dans le domaine de la psychologie divine ou de la science du comportement divin. Cependant, les recherches n'ont pas été consacrées à ces joyaux scientifiques, comme l’ont été les sources primordiales dans la jurisprudence et d'autres domaines, ce qui a rendu la science inconnue pour la plupart des musulmans et parfois même pour les chercheurs. Certains l'ont classée dans la philosophie, d'autres l'ont assimilée aux philosophies d'Aristote ou de Platon... Parmi nous, il y a ceux qui ont rejeté cette science en raison de l'ignorance de ses partisans et de leurs innovations, et même d’autres les ont déclarés mécréants. Il se peut que derrière les actions, il y ait des mains, et que derrière les états, il y ait des ennemis, de sorte que la tombe de la science divine se trouve entre ceux qui s'y opposent et ceux qui la revendique, et la seule marchandise "connue" sur les marchés culturels est restée la dispute et le jugement…

 

L'honneur de nommer cette science "la nafsologie" ou "science du nafs" et sa signification :

Les linguistes ont vraiment réussi à préserver ce nom, contrairement aux désignations occidentales (et il n’y a pas de préjudices à ce que les noms occidentaux comme la psychologie continuent d'être utilisés...), en attendant que des noms scientifiques émergent avec des significations originales, des méthodes lumineuses et des secrets distincts... Nous exhortons donc les spécialistes à ne pas céder sur ce nom dans les milieux académiques, et à l'appeler "science du nafs" ou "nafsologie". Les Arabes ont largement cédé sur ce point, et les raisons en sont les suivantes :

  1. Le mot "nafs" n'a pas reçu son dû dans la traduction coranique (il est vrai que la plupart des traductions du Coran ont été réalisées par des moines et des orientalistes non-musulmans), c'est pourquoi vous trouvez souvent que les significations coraniques traduites ne reflètent pas les mêmes significations (même si la langue arabe est profonde, précise et authentique). Ainsi, le mot "nafs" dans le Livre d'Allah a été traduit par de nombreuses significations, notamment : âme, intellect, esprit, égo... et bien plus encore. Et ce phénomène ne se limite pas aux traducteurs, il a également affecté nos savants, nos universités et nos auteurs. Si vous voulez voir une véritable confusion, essayez de le rechercher sur les moteurs de recherche.
  2. Le mot "nafs" est mentionné dans le Livre d'Allah avec des attributs spécifiques, et ce sont des diagnostics divins pour cette nafs. Entre son élévation et sa déchéance se trouve le bonheur véritable et la vérité des deux mondes, comme en témoigne le verset : « Bienheureux qui la purifie, et malheureux qui l'avilit !» [s91 v9 et 10]. Ainsi autour de nafs gravite la réussite selon toutes les mesures ou l’échec selon tous les critères. Comment les milieux scientifiques ont-ils permis de marginaliser ce nom et ce concept, alors que les noms et les désignations ont atteint des dizaines de spécialités...

 

Les branches de la psychologie :

Le domaine de la psychologie (occidentale) a vu émerger de nombreuses branches sans fin, et a connu des divisions qui semblent impossibles à recenser ou à réguler, parmi lesquelles les plus importantes sont :

  • La psychologie standard : qui étudie la nature des troubles mentaux et leurs causes, et applique ces connaissances à la psychologie clinique... (et les résultats se manifestent évidemment sur les patients, notamment avec des milliers de tonnes d'analgésiques et de médicaments psychotropes consommés quotidiennement).
  • La parapsychologie : qui étudie les phénomènes paranormaux, mais la tâche des chercheurs consiste à découvrir les relations logiques entre les habitudes normales et ce qui semble être surnaturel. Des unités de recherche spécialisées ont été établies, notamment à l'Université de Londres... (Nous allons détailler ce sujet).
  • La génétique comportementale : qui étudie la nature des différences individuelles dans le comportement et les causes de ces différences, en se basant sur les variations humaines et les caractéristiques communes entre elles. Cette branche a donné lieu à des recherches sur les études des jumeaux, des différences familiales et de l'amélioration de la descendance (comme ils disent), ainsi que des études sur les modèles génétiques, les matrices et le séquençage du génome. De ces recherches ont émergé des études menées par de grandes nations qui ont alloué des milliards pour la recherche sur l'amélioration du génome des maladies génétiques, et au-delà (des objectifs). Il y a beaucoup à dire sur ce sujet, et nous avons déjà mentionné qu'il aurait été plus judicieux que la recherche soit dirigée ou guidée vers ce qui est étranger au gène héréditaire (car son origine est divine et complète, sans contamination, sans défaut). Mais le changement qui lui a été imposé est une urgence, et celui qui sait comment il a été contaminé peut facilement savoir comment le traiter (alors comprenez)…
  • La biopsychologie : est l'étude qui se concentre sur l'analyse du comportement en relation avec le système nerveux, et sur la manière dont le cerveau fonctionne pour comprendre ce comportement. Elle est également appelée psychologie biologique ou neurologique, et les spécialistes s'appuient sur l'imagerie cérébrale qui leur permet de localiser les zones cérébrales actives pendant une tâche spécifique... (Mais son utilisation a été influencées à des fins commerciales et elle s'est dégradée ces derniers temps, elle est devenue un outil pour attirer les clients en utilisant des parfums, des saveurs, des couleurs ou de la musique spécifique...) Donc, comprenez...
  • La psychologie cognitive s'occupe de l'activité mentale dans l'apprentissage, la perception sensorielle, la résolution de problèmes, la pensée en général, la mémoire, l'attention, ainsi que la connaissance des langues... Ce domaine repose sur les neurosciences cognitives, les chercheurs en intelligence artificielle, l'interaction homme-machine, les sciences neurologiques computationnelles, les logiciens et les sociologues... C'est dans ce domaine que sont utilisées les mesures de l'activité cérébrale.
  • La psychologie comparée se concentre sur l'étude de la mentalité animale non humaine, également appelée l'éthologie. Les chercheurs aspirent à une meilleure compréhension du comportement humain, mais les outils nécessaires ne sont pas toujours disponibles en réalité...
  • La psychologie du conseil se concentre sur la facilitation du développement personnel dans les aspects de la vie tout en maintenant un équilibre avec les intérêts professionnels, sociaux, émotionnels, ainsi que ceux liés à la santé, au développement et à l'organisation... Il existe des divergences et des lacunes dans ses résultats au niveau de l'application... Cependant, son utilisation reste répandue dans de nombreux domaines et institutions telles que les universités, les hôpitaux, les organisations gouvernementales et les entreprises...
  • La psychologie du développement vise principalement à favoriser le développement humain sur les plans neurologique, cognitif, social et moral... Ce domaine s'appuie sur les théories psychologiques pour orienter la conception de jeux pour enfants, d'activités bénéfiques ou de méthodes d'étude (Cependant, nous voyons désormais ce même domaine être utilisé pour pervertir la formation naturelle des enfants dans des aspects tels que la formation sexuelle ou les libertés anormales...)

Et la liste reste longue... Toutes sont des spécialités en psychologie... Et la psyché humaine, dans son équilibre et sa stabilité, a atteint ce que l’on voit d’elle !

 

Chanson légère :

Il est impossible de nier les efforts déployés par les scientifiques en psychologie en termes d'études et de recherches. Cependant, il est important de souligner que chaque science a ses principes et que chaque succès a ses arguments et ses chapitres. Le respect des principes et des chapitres est une voie vers l'acceptation et la réussite, sinon, dans le parcours, se cachent les craintes de l'échec et du déclin... Je vous cite les paroles d’un ami occidental qui avait étudié l’orient, et il était un médecin spécialisé qui avait embrassé l'islam après une longue recherche dans le christianisme qui avait durer des décennies. Il a voyagé dans les pays asiatiques en adoptant leur religion et leur méthodologie pendant quelques années, mais il n'a pas trouvé sa voie. Après avoir embrassé l'islam, il a voyagé à travers les pays islamiques, examinant les programmes et les écoles, et finalement, il s'est installé au Maroc en adoptant le tasawuf comme source d'eau et le madhab malikite comme doctrine... Qu'Allah lui accorde une longue vie (s'il est encore en vie...) pleine de dignité, de sagesse et de perspicacité... Cet ami m’a dit et je cite ses paroles : "Nous, en Occident... nous venons avec une idée du monde obscure... et nous la présentons à un aveugle... alors, remerciez Dieu pour le Livre de Dieu... et les paroles des gens de Dieu...".

Ce discours n'est en aucun cas une critique de nos frères en Occident (et Dieu en est témoin), ni de nos intellectuels qui ont été contraints de suivre des méthodologies de recherche. Ils ont agi selon des orientations et des limites fixées par des données. Cependant, ce dont il faut tirer une leçon (je ne dis pas qu'il faut s'en inspirer ou l'imiter, car dans notre religion nous avons tout ce dont nous avons besoin et qui est suffisant), c'est que ces lois dominantes ont englobé toutes les cultures et civilisations, de l'Orient à l'Occident, sans exception pour aucune université, faculté ou institution scientifique... Mais nous voyons dans le monde asiatique et en Europe de l'Est qu'ils ont trouvé des moyens de recherche et ont imposé des méthodologies pour se faire valoir dans divers domaines, que ce soit en médecine, en physique, en commerce ou en industrie... Serions-nous, les Arabes et les musulmans, moins compétents qu'eux ? Et si la plupart d'entre eux ont rapproché leurs fidèles de leurs idoles en plaçant des statues de Bouddha dans les rues, sur les routes et dans les magasins... Ne devrions-nous pas être plus dévoués à notre divinité, Allah, qui dit : « Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi, alors Je suis tout proche : Je réponds à l'appel de celui qui M'invoque quand il M'invoque. Qu'ils répondent donc à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés » [s2v186]. Et notre Seigneur dit : « Nous avons certes créé l'homme et Nous savons ce que son nafs lui suggère et Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire » [s50v16]. N'est-il pas temps pour ceux qui croient en Dieu, le Créateur de la Terre et du Ciel, Celui qui a créé toute chose et qui a tout en Son pouvoir, Celui qui nous a guidés vers les meilleures des religions et nous a révélé les livres les plus complets et nous a envoyé les messagers les plus parfaits... « Le moment n'est-il pas venu pour que les cœurs des croyants s'humilient en s'adonnant au souvenir de Dieu et de ce qui leur a été révélé de la Vérité, et pour qu'ils ne ressemblent pas à ceux qui avaient reçu le Livre avant eux ? Ceux-ci avaient vu passer le temps avec langueur, leurs cœurs s'étaient endurcis et beaucoup d'entre eux étaient devenus pervers » [s57v16].

 

Classification des personnalités selon la psychologie courante :

Les psychologues classifient la personnalité en catégories pour faciliter leur traitement ou les conseils psychologiques échangés. Ils reconnaissent que la diversité des personnalités, de leurs caractères et de leurs traits, dépasse toute tentative de comptage exhaustif. Cependant, ils les ont néanmoins regroupées sous des noms ou des catégories, voici un résumé de ce qu’ils disent :

  • Personnalité introvertie : La personne ayant une personnalité introvertie se caractérise par son isolement et son éloignement des relations sociales. Elle considère souvent son environnement comme source de perturbation. Elle trouve des alternatives selon ses capacités et ses énergies. Cette personnalité peut changer si elle trouve quelqu'un qui s'intéresse à elle, en particulier pour restaurer sa confiance en elle-même et en autrui, en investissant du temps, de la patience et en partageant (souvent, les causes inverses sont à l'origine de son introversion et de son manque de confiance en elle et en autrui).
  • Personnalité obsessionnelle : La personne ayant une personnalité obsessionnelle se soucie beaucoup de la propreté excessive et des détails excessifs. La personne ayant une obsession ordinaire diffère de celle ayant un trouble obsessionnel-compulsif, qui a ce comportement tout le temps. La personne ayant une obsession ordinaire peut éprouver ces sentiments à certains moments, et il est plus facile de les traiter en les respectant, en regardant le côté positif de sa personnalité et en l'encourageant. Ces sentiments obsessionnels peuvent rapidement évoluer vers la maîtrise, la créativité, puis l'excellence.
  • Personnalité narcissique : La personne souffrant d'un trouble narcissique présente des caractéristiques excessives et graves, considérant qu'elle est au-dessus de tout et éprouvant un sentiment de grandeur (orgueil et arrogance). Elle ne tolère pas les critiques, mais en réalité, il s'agit d'une illusion et d'un revers de la personnalité. Si cette personnalité vous est éloignée, il est préférable de s'en éloigner et de l'éviter pour votre propre bien-être et le sien.
  • Personnalité opprimée : La personne ayant une personnalité opprimée se sent constamment lésée et ne reconnaît pas les qualités des autres autour d'elle. Elle estime avoir le droit de revendiquer davantage en permanence et pense avoir droit à cela. Cette personnalité est souvent épuisante pour les autres. Les gens ont généralement tendance à éviter les individus avec ce trait de personnalité, mais s'il est nécessaire de les côtoyer, il est préférable de les ignorer et de passer outre à leur comportement, ce qui est la seule issue possible.
  • Personnalité névrotique : La personne ayant une personnalité névrotique est caractérisée par une grande colère, une réactivité rapide et un tempérament tranchant. Son ton de voix est généralement élevé, et tout le monde l'évite et s'en éloigne. Il est recommandé d'éviter cette personne, ou du moins de le faire lorsqu'elle est agitée. Si la fréquentation est nécessaire, il est préférable de choisir des moments où elle est plus calme et détendue.
  • Personnalité sociable : La personne ayant une personnalité sociable est aimée et acceptée par tous, et elle est à l’aise dans la société et apprécie la vie. Elle ne se complique pas la vie et se contente de ce qui existe déjà. Cela la rend sociale, peu importe son apparence, sa structure ou sa couleur, car la personnalité prime sur le physique, comme on dit.

Ceci n'est qu'un aperçu des nombreux programmes de psychologie de la formation et de l'éducation. Il reste encore les modèles de personnalité et leurs tendances.  Voici ce qu’ils disent :

  • Personnalité réformiste : Il s'agit d'une personnalité qui adopte la réforme après l'avoir évaluée en elle-même. Son intérêt pour la société consiste à construire des valeurs et des principes, à corriger ce qui a été dégradé tout en créant un environnement propice aux besoins humains dans différents domaines. C'est la personne recherchée dans la société dont les ordres doivent être suivis et dont les orientations doivent être suivies. (Nous ajouterons ce qui peut être ajouté avec l'explication de ses principes et de ses chapitres, avec la volonté d'Allah et Sa bonne guidance).
  • Personnalité collaborative : C'est une personnalité acceptée par tous pour l'aide et le soutien qu'elle apporte aux autres. Elle se distingue par ses relations sociales et son nombre d’amis...
  • Personnalité motivante : Cette personnalité se distingue, en plus des caractéristiques de la personnalité collaborative, par son encouragement et son soutien des autres de la meilleure manière possible. La personne ayant cette personnalité est pragmatique, ne désespère pas, ne se lasse pas et ne se décourage pas. Au contraire, elle trouve dans chaque difficulté une motivation pour relancer le cycle et l'espoir de réussite.
  • Personnalité romantique : Cette personnalité se caractérise par l'amour pour tous, sans rancune, jalousie ou ressentiment envers quiconque. Elle ne voit pas les défauts des gens autant qu'elle cherche des excuses pour eux. (Nous aborderons cette personnalité ultérieurement, avec la permission de Dieu). Les psychologues suggèrent qu'il est préférable de vivre loin des autres, en solitude, mais cela reste sujet à discussion.
  • Personnalité pensante : Cette personnalité possède des capacités mentales distinctives ou développées. Elle se caractérise par une analyse précise des situations et des événements. Les psychologues considèrent cette personnalité comme l'une des plus complexes à traiter (ce qui sera expliqué ultérieurement, avec la volonté de Dieu).
  • Personnalité sceptique : Les psychologues considèrent cette personnalité comme l'une des plus difficiles parmi ces neuf types, car elle doute de tout et de chacun. Elle cherche des défauts pour contredire les autres plus qu'elle ne cherche à vérifier ou à enquêter pour les croire. (Cette réalité sera également clarifiée ultérieurement).
  • Personnalité enthousiaste : Les psychologues considèrent cette personnalité comme l'une des meilleures, en raison de son enthousiasme pour le nouveau, l'aventure et l'expérience. Il est naturel qu'elle soit confrontée à des choix difficiles et incorrects en raison d'une précipitation excessive (comme nous l'expliquerons plus en détail ultérieurement, avec la permission de Dieu).
  • Personnalité de leadership : Cette personnalité se distingue par son autorité, sa force et parfois son ingéniosité. Elle occupe souvent des positions de pouvoir, que ce soit légitimement ou non, ce qui sera expliqué plus tard. Elle reste l'une des personnalités les plus rares dans les sociétés.
  • Personnalité paisible : Les psychologues considèrent cette personnalité comme le dernier des neuf types de personnalité. C'est une personnalité pacifique et conciliante, tant avec elle-même qu'avec les autres, qu'ils le méritent ou non. Elle se distingue par sa capacité à pardonner et à dépasser les erreurs des autres.

Les psychologues ont également clarifié d'autres modèles pour chacune de ces personnalités mentionnées, et ont expliqué comment interagir avec elles. Cependant, ces classifications restent des efforts intellectuels, susceptibles d'être en accord ou en désaccord avec l'expérience de l'individu ou du spécialiste. Elles peuvent également varier en fonction des spécificités, des différences ou des humeurs de chacun, et la discussion à ce sujet est longue et laborieuse.

Quant à savoir s'il existe des principes dans notre religion qui complètent, corrigent, perfectionnent ou remplacent entièrement cette approche, ce sont toutes des questions et elles ne peuvent être traitées que par le respect des autres, le choix du bien, et Allah dit la vérité et guide vers le droit chemin.

 

La psychologie religieuse :

Concernant la psychologie religieuse (et d’après ce que j’ai trouvé sur Wikipedia) le Dr Wolf D.M. a dit dans "l’encyclopédie de la psychologie et de la religion " : "La psychologie des religions fait référence à l'application de méthodes psychologiques et de cadres d'interprétation aux traditions religieuses ainsi qu'aux figures religieuses et non religieuses, et tente de rechercher une description précise des détails, des sources et des utilisations des croyances et des comportements religieux. Bien que la psychologie de la religion soit apparue comme une branche de la connaissance de soi à la fin du XIXe siècle, chacune de ces trois tâches remonte à plusieurs siècles auparavant... "

Il est ajouté dans l’encyclopédie qu'il existe encore de vastes domaines de la religion qui n'ont pas encore été explorés par la psychologie. Alors que la religion et la spiritualité jouent un rôle dans la vie de nombreuses personnes, on ne sait pas avec certitude comment elles peuvent parfois produire des résultats positifs et parfois négatifs... Ainsi, les causes et les conséquences qui sous-tendent ces significations (ou parfois les causalités) nécessitent davantage de recherche. Le dialogue continu entre la psychologie et la théologie pourrait approfondir la compréhension et bénéficier à ces deux domaines...

Les chercheurs en psychologie religieuse considèrent trois projets principaux :

  • La description méthodique, en particulier des contenus cachés, des comportements, des expériences et des expressions religieuses.
  • L'explication des fondements religieux, que ce soit dans l'histoire humaine ou dans la vie individuelle, en tenant compte d'une variété d'influences.
  • La détermination des conséquences du comportement religieux, tant pour l'individu que pour la société dans son ensemble...

Wolf D. M. ajoute : "La psychologie religieuse est d'abord apparue comme l'une des régulations de la conscience à la fin du XIXe siècle, mais l'histoire de ces trois missions remonte à plusieurs siècles avant cela" (selon lui)... Heil B. S. et Hood R. W. dans "Mesures de la religiosité de Birmingham" affirment : "Avec l'augmentation des tendances positives en psychologie tout au long du XXe siècle, en particulier la demande d'analyse de tous les phénomènes à travers des méthodes quantitatives, les psychologues religieux ont développé de nombreuses mesures, la plupart développées pour être utilisées avec les protestants chrétiens... " Schleyer et Omoto dans le Journal d'études scientifiques de la religion en 2008 écrivent : "Au cours des dernières décennies, en particulier parmi les psychologues cliniciens, il y a eu une préférence pour le terme "spiritualité", en parallèle avec les efforts visant à les distinguer des termes "religion" et "religieux", en particulier aux États-Unis. "Religion" est associée pour beaucoup aux institutions religieuses et à leurs dogmes et rituels obligatoires, ce qui donne au mot une connotation négative ; en revanche, la "spiritualité" apparaît de manière positive comme un concept personnel et intérieur, ayant une portée mondiale dans sa capacité à comprendre la vie d'une personne et à lui fournir des vérités plus profondes et plus grandes... "

Avant eux, Georg Wilhelm Friedrich Hegel a décrit les systèmes de religion, de philosophie et de sciences sociales comme des expressions du désir fondamental de la conscience de se connaître elle-même et de connaître son environnement, et d'enregistrer les résultats et les hypothèses auxquels elle parvient... Ainsi (toujours selon lui), la religion n'est rien d'autre qu'une forme de cette recherche de connaissance où les humains enregistrent leurs différentes expériences et réflexions...

En réalité, il y a dans ces discours beaucoup de paroles complexes et diverses qui n'ont aucun lien avec la psychologie, ni avec la science, ni avec la religion. La tragédie est que ces programmes sont imposés à nos intellectuels et sont devenus une réalité influente, non seulement dans la culture générale, mais aussi dans la psychologie clinique, et sont même devenus des rituels dans les églises, bénéficiant d'une protection suffisante pour être répandus dans les sociétés... Ils ont même des lois qui les soutiennent et les défendent, et des universités qui les reconnaissent, et ont créé pour eux des dictionnaires et des terminologies (conditionnant tous ceux qui entrent dans ce domaine à les utiliser, et exigeant de quiconque souhaite obtenir un diplôme de les employer) ...

 

La psychologie islamique :

Ce terme a troublé ceux qui appartiennent aux écoles susmentionnées, comme s'il n'existait rien dans l'Islam pour élever ou discipliner le nafs, ou pour traiter ses affections. Le Livre de Dieu est une source de science de guérison suffisante si nous le connaissions, le comprenions et le suivions. Les savants musulmans (ou arabes) ont essayé à plusieurs reprises, en collaboration avec les savants religieux, de se réunir pour débattre de cela, la dernière fois étant au Caire. Cependant, ces réunïons étaient plus littéraires que scientifiques ou psychologiques, et ceux qui les contestaient le faisaient avec beaucoup de passion, car elles manquaient de méthode scientifique (la méthode occidentale) dans de nombreux termes et appellations techniques qui n'ont aucun fondement dans la science, l'histoire, la civilisation ou les résultats de leur pratique. Nous n'opposons rien à ceux qui y croient, mais imposer cette étiquetage à ceux qui ont des fondements divins, une civilisation et une base scientifique... c'est ce sur quoi il faut réfléchir. Voici quelques exemples d'opposants et de défenseurs, entre lesquels la psychologie islamique est balancée comme une balle, tantôt avec l'ivresse de la victoire et tantôt avec la colère de la provocation :

1- Le Dr. Saad Al-Haj Bin Jakhdal d'Algérie affirme : "... En raison du grand succès qu'a connu la psychologie après la Deuxième Guerre mondiale, notamment dans le domaine des soins psychologiques, de nombreuses tentatives ont été faites pour ancrer cette nouvelle science et la lier à l'islam, à l'instar de toutes les autres sciences. Dès que Mohammed Othman Najati a publié ses premiers livres sur ce qu'il a appelé ‘la psychologie islamique’ dans les années 1950, les efforts visant à ancrer la psychologie dans l'islam ont été lancés. Ces efforts ont perduré d'une manière qu'on pourrait qualifier de chaotique, produisant une masse considérable de littérature où aucun livre ne ressemble à un autre, ni dans la méthode, ni dans le contenu, ni même dans les termes utilisés..."

Les chercheurs dans ce domaine ont défendu leurs différentes thèses en se référant à des textes issus des écrits de philosophes et de savants musulmans avancés tels que Al-Balkhi, Al-Kindi, Ibn Sina, Ibn Rushd, Al-Razi, et Al-Ghazali (mentionnant notamment : Mohammed Othman Najati, dont le nom est cité sans aucune spécialisation, ayant obtenu un doctorat dans le psychologie depuis 1952 selon ses données en ligne). Et "le discours des jeunes, insensé dans leurs rêves" ajoute : "Je me suis souvenu de mon désir de trouver des versets et des hadiths contenant des mots proches de ceux du dictionnaire psychologique, tels que l'âme (النفس), l'esprit (الروح), et le cœur (القلب)... Ils ont également mis l'accent sur les aspects thérapeutiques qui reposent sur le concept de la ruqyah (dans la récitation de versets coraniques) et les invocations, et parfois même sur des traitements organiques tels que l'hijama et le fasd (saignée)... Le terme le plus controversé par les partisans des thèses de la psychologie islamique est le terme "al-nafs" (النفس), considérant que l'âme mentionnée dans le texte coranique est la même que celle constituant l'objet de l'étude de la psychologie..."

Réponse : En réalité, je n'ai pas trouvé de réponse à cette question de "l'intellectuel arabe spécialisé de l'Université Ibn Khaldoun et de la ville de Bou Saâda en Algérie ", qui soit en phase avec l'essence de notre sujet et qui respecte le lecteur assoiffé d'une issue psychologique scientifique pour sauver la nation, les familles et les individus... Je laisse la réponse aux lecteurs et à la large vue de ceux qui sont intéressés (la créature a une activité particulière dans ce qu'il fait, de multiples livres, de nombreux articles et publications sur le sujet et un site internet dédié) ....

Ensuite, il ajoute : "En épuisant les arguments de ceux qui ont défendu l'idée de la psychologie islamique, leurs thèses visant à représenter cette discipline sont décrites comme de simples réactions impulsives plutôt que de véritables alternatives. Même si elles présentent une certaine cohérence, elle est aussi fugace que la solidité des tablettes de chocolat fondant rapidement au premier bain épistémologique auquel elles sont soumises. Malgré leur abondance, elles n'ont pas réussi à fournir une définition scientifique transcendantale pour cette nouvelle spécialisation, et ces efforts n'ont pas réussi à construire un modèle ou un cadre conceptuel capable de rassembler les fragments de cette discipline et de les organiser. La plupart des études publiées sur les concepts de la psychologie islamique ont été teintées d'une teinte philosophique idéologique non qualifiée pour répondre aux exigences de la pratique psychologique réaliste, en raison de la nébulosité et de la fluidité des termes utilisés dans ce domaine.

Jusqu'à ce que la psychologie islamique trouve de vraies réponses à ces questions épistémologiques, elle restera simplement un rêve magnifique n'ayant pas encore trouvé son chemin dans les champs du savoir scientifique, et tout effort de fondation restera voué à l'échec... Cette grande confusion qui entoure ce qu'on appelle la "psychologie islamique" s'est étendue au point où le concept de santé mentale a été généralisé dans une perspective islamique à cette nouvelle discipline qui est censée être plus vaste que d'être limitée aux concepts de paix et de santé mentale... Ainsi, ces tentatives de fondation restent impuissantes à répondre à plusieurs questions, telles que : De quelle psychologie islamique parlons-nous ? Est-ce la psychologie clinique, scolaire, ou industrielle ? En évoquant les problèmes de sectes et de doctrines, est-ce que les chiites auront leur propre psychologie islamique, et les sunnites auront la leur ? Et qu'en est-il des préoccupations liées à l'interprétation ? Comment cela se reflétera-t-il dans les principes de cette nouvelle discipline ? " ...

2 - Nous ajoutons un deuxième exemple parmi les intervenants en psychologie religieuse ou islamique, à savoir Zadan Al-Murzouqi (psychologue spécialisé et chercheur en philosophie, originaire d'Arabie saoudite). Il a rédigé un article dans le journal Al-Faisal sous le titre : "Critique du terme 'psychologie islamique'". Voici les points principaux de sa critique ou de ce qu'il présente :

"Le sujet de la 'psychologie islamique' suscite actuellement beaucoup de débats au sein de la communauté de recherche psychologique arabe, ainsi que dans certaines institutions mondiales. Depuis le début de cette vague avec le Dr. Malik Badri dans les années 70 du siècle dernier, la proposition demeure encore mystérieuse entre les partisans et les opposants à cette science. Jusqu'à présent, les défenseurs de la psychologie islamique n'ont pas présenté de thèse complète, ou même partiellement complète, avec une méthodologie de recherche rigoureuse pouvant servir de base à la production d'une connaissance précise. Par conséquent, émettre un jugement avant sa réalisation constitue une décision hâtive et illogique. Dans cet article, nous essayons de critiquer le terme 'psychologie islamique' et de discuter de certaines idées des partisans, du point de vue philosophique et théorique."

Puis, il poursuit : "Participer à la création de nouvelles méthodes de traitement est possible et reste ouvert à la recherche, à la découverte et à l'excavation de ce qu'est l'esprit humain, de ses secrets psychologiques et des méthodes de traitement. Même l'impact de la religion et de la spiritualité est devenu l'un des centres d'intérêt de la recherche, car de nombreuses études ont révélé son rôle majeur dans le développement positif de la santé mentale et physique... "

Ensuite, il revient sur la problématique du terme et de la dénomination en disant : " Nous avons toujours un problème conceptuel avec le terme "science", tant sur le fond que sur la signification. Mais d'une manière générale, l'étiquette "psychologie islamique" implique intrinsèquement une réduction de la nafs humaine à une religion spécifique ou à une croyance spécifique. Le nom renvoie à l'étude de la nafs humaine avec des outils exclusivement islamiques. Cela pourrait signifier l'un des deux éléments ou les deux :

  • Supposer que nafs est intrinsèquement "musulmane" par nature.
  • Monopoliser des outils de recherche psychologique aux savants musulmans uniquement.

Lorsque nous attribuons le nom "science" à un domaine spécifique, ce domaine doit être examiné avec autant d'impartialité que possible pour parvenir à des informations précises. Cependant, lorsque nous disons "science islamique", nous supposons nécessairement une position préalable avant la recherche. Cela va à l'encontre de la méthode scientifique correcte. La position préalable a un impact négatif sur les résultats de la recherche et déforme les produits scientifiques. Il semble que les partisans de la "psychologie islamique" penchent vers l'école de Freud, car ils interagissent avec la critique et la production à travers l'école analytique freudienne dans la plupart de leurs thèses. Même le département de psychologie islamique de Minnesota aux États-Unis offre un cours distinct sur l'école analytique, selon le chef de département, Mohamed Mahmoud Mostafa. Il se vante même d'enseigner Freud et attribue le rejet de l'école de Freud par la psychologie contemporaine au fait que Freud était contre l'homosexualité et la considérait comme une anomalie. Par conséquent, selon Mustafa, ils le rejettent d'un point de vue idéologique plutôt que scientifique. Il fait l'éloge de Carl Jung et se considère comme semblable à lui... " Cela résume en partie l'analyse de Zadan Al-Murzouqi.

3 - Nous montons en niveau pour aborder les défenseurs de la matière, prenant le Dr. Fouad Abdul Latif Abu Hatab comme exemple, voici ce qu'il a défendu et dit à ce sujet :

"Ce modèle qui nous a été transmis (se référant à la psychologie) nous était inconnu, car l'étudiant dans l'éducation islamique étudiait d'abord les sciences islamiques, puis étudiait ce qu'il voulait par la suite.  Les différentes disciplines de notre université moderne ont été établies en dehors du modèle islamique, et des générations ont obtenu leur diplôme sur ce modèle laïque, avec peu de connaissances sur les sciences de l’Islam en dehors des spécialisation, et il y a eu un éloignement entre deux types de sciences, toutes islamiques, les sciences qui construisent la connaissance de la religion, et les sciences qui construisent la connaissance de la nature et de la société, et la spécialisation en psychologie n'a pas été une exception à cette réalité..."

Le Dr Fouad explique la réalité actuelle de la psychologie dans l'environnement islamique, qui manque d'un environnement sélectif pour adopter les fondements de la psychologie sur des bases islamiques, et qui est resté parasite sur les tables de l'Occident, par ce manque elle demeure dépendante des apports de l'Occident qui les a introduits (même si elle les a adoptés et les a imposés) ...

Il ajoute : "Nos missions ont été laissées sans orientation spécifique, et l'étudiant a été laissé à étudier des ‘programmes prêts à l'emploi’ pour obtenir un diplôme... Nous n'oublions pas que les pressions exercées par le groupe scientifique (pays, affiliation, université et professeurs) affectent le choix du type de thèses acceptées dans les programmes de maîtrise et de doctorat, l'attribution des diplômes scientifiques et l'acceptation des recherches en vue de leur publication... "

Le Dr Fouad résume la réalité des relations entre l'Occident et le tiers monde dans le domaine des études psychologiques, qu'il résume dans les points suivants :

  • La relation d'importation et d'exportation est toujours unilatérale
  • La dépendance épistémologique vis-à-vis de l'Occident (théories, modèles, méthodes, tests et résultats) ...
  • La déconnexion de l'héritage culturel et le fait de considérer l'ancien comme un obstacle au progrès
  • La diffusion des modes culturelles dans la science (la plupart de l'héritage occidental importé n'a pas été testé à la lumière des besoins nationaux et culturels)
  • Aliénation, perte de l'identité culturelle et perte de l'identité professionnelle (confusion entre psychologue, travailleur social et psychiatre ...)

La réponse : Il s'agit d'une belle déclaration théorique d'un intellectuel qui a voyagé dans de nombreuses disciplines, principalement la psychopédagogie, et qui a effectué de nombreuses missions à l'intérieur et à l'extérieur de son pays, dans les pays arabes et occidentaux.... Mais l'opinion reste une opinion, et pour qu'elle tienne la route, il faut établir une science existante qui s'impose avec des programmes, une validité, un processus et des résultats... et cela signifie volonté, détermination et planification, ce qui nous a manqué par notre ignorance, notre inaction ou ce que les idiots ont comploté. Les actions de nos ennemis ne sont pas prises en compte parce qu'ils doivent être préalablement considérés comme des ennemis...

Et à l'instar du Dr. Abu Hatab, de nombreux auteurs ont réfléchi, alerté et ont appelé, à travers leurs écrits et leurs histoires, à une psychologie islamique qui doit s'imposer avec des programmes solides, une méthodologie robuste et des résultats probants. N'oublions pas que la science du nafs a des racines chez les savants arabes et musulmans des premiers siècles tels que Al-Ghazali, Ibn Sina, Ibn Rushd, Al-Farabi, Al-Razi et Ibn Khaldun... Nous n'oublions pas non plus que les chiites ont commencé à établir une psychologie chiite basée sur les paroles de l'Imam Ali et de Ja'far as-Sadiq... Cependant, elles restent des initiatives individuelles qui n'ont pas été enracinées chez les prédécesseurs ni exploitées chez les tardifs... La psychologie islamique reste simplement des articles qui émergent parfois et attaquent d'autres fois, les écoles occidentales restent en tête, et nous sommes supposé les suivre avec tout ce qu'elles contiennent ? Et je dis bien tout ce qu'elles contiennent (alors comprenez).

4 - Nous passons maintenant aux pionniers de la psychologie mondiale, en tête desquels se trouve Sigmund Freud, l'Autrichien d'origine juive, fondateur de l'école de psychanalyse et de la psychologie moderne, célèbre pour ses théories sur l'esprit et l'inconscient. Il a d'abord exercé la médecine comme assistant en psychiatrie, puis a été nommé professeur de neurologie après avoir mené des recherches sur la moelle épinière. Il s'est ensuite rendu en France avec un médecin qui utilisait l'hypnose pour traiter l'hystérie. Il a ensuite poursuivi ses études sur le traitement par l'hypnose.

Il disait que les symptômes hystériques résultent de la "répression des pulsions et des désirs", ce qui constituait un tournant dans le traitement des maladies mentales et psychiques. À travers cette théorie, Freud a mis au point des méthodes de traitement pour ses patients psychiatriques, parmi les plus célèbres : l'association libre, où le patient est placé dans une position confortable qui lui permet de parler librement et confortablement de tout ce qui lui vient à l'esprit, le médecin intervenant selon une approche qu'il juge scientifique ou rationnelle. À travers ses expériences, Freud a découvert que chaque être humain possède une partie de sa personnalité qui est inexprimée et inconsciente, pouvant être façonnée et mise en évidence par certaines pulsions refoulées, perceptions variées et pensées... qui émergent chez l'individu sans qu'il en ait conscience, et que son esprit subconscient emmagasine, qu'il a appelé "l'inconscient"…

Freud considérait que cet "inconscient" stocke toutes les expériences de l'enfance, ainsi que les expériences de la vie quotidienne marginales, négligées et refoulées par la conscience ou la société extérieure. Il comprend toutes les pulsions avec lesquelles l'individu vient au monde, et il contient toutes ces perceptions ainsi que les souvenirs douloureux, honteux ou volontairement oubliés par la conscience et la mémoire.

Freud a inventé le terme "le complexe du père", qui fait référence à un ensemble d'idées chez une personne, enfant ou adulte, liées à l'expérience du père et à son image... et le complexe d'Œdipe, qui désigne le désir sexuel ou l'attirance sexuelle du garçon envers sa mère ou de la fille envers son père... C'est pourquoi il est nécessaire (toujours selon lui) de satisfaire le désir sexuel de l'enfant, garçon ou fille, afin d'éviter la répression...

(Ces théories sont les absurdités de Freud sur lesquelles son école s'est basée, et c’est sur cette base et avec l'hypnose, qu’il traitait ses patients !!!)

Parmi ses œuvres : L'Interprétation des rêves, Malaise dans la civilisation, L'Avenir d'une illusion, Pulsions et destins des pulsions, La sexualité chez Freud et Surmonter la timidité... ainsi que d'autres livres et articles...

Freud est décédé en 1939 à Londres à l'âge de 83 ans, après avoir demandé à son médecin une dose mortelle de morphine en raison d'un cancer de la bouche causé par sa consommation excessive de cigarettes, ce qui lui a coûté 30 interventions chirurgicales de la bouche... Malgré cela, il n'a pas arrêté de fumer...

5 - Nous considérons le dernier exemple (afin de ne pas être trop long dans la critique) en mentionnant : Carl Gustav Jung (1875-1961), le médecin suisse et psychanalyste qui a fondé la psychologie analytique et qui est considéré comme une extension de la pensée de Freud et de son école, bien qu'il y ait des différences naturelles entre eux en ce qui concerne les idées sans origine ni racines, avec des noms inventés et des désignations modernes appelées "jungiens" comme l'inconscient collectif, l'analyse psychologique, l'extraversion et l'introversion... (Tous ces concepts doivent être respectés et traités sur la base de leur classification et de leur rattachement à leur origine et à leurs racines dans la nature de la création (le shakilâh) ou de son influence et de son dévoiement (qui est la nature de nafs), et cela sera clarifié ultérieurement) ...

Jung a fondé cette école qui a été appelée l'école de psychologie jungienne, qui met l'accent sur l'importance de l'état psychologique de l'individu et vise à le mener vers la perfection, ou en d'autres termes, vers l'équilibre. De même, il a développé une approche fondamentale pour étudier l'esprit humain, ce qui lui a valu une réputation dans les milieux de la psychiatrie.

Jung différait de Freud et ajoutait à la conception freudienne de l'inconscient et du conscient quelque chose qu'il appelait l'inconscient collectif, qui se réfère à la conscience de l'humanité en général. Selon Jung, l'être humain naît avec une mémoire génétique héritée, dont proviennent les mythes et les légendes avec des éléments communs tels que les dieux, la mère, la terre, l'eau et le soleil... (Il se base sur les mêmes visions que ceux qui ont vécu une mort imminente).

Jung a escaladé l'échelle de la psychologie après le "Ça" dans l'école freudienne (qui vient après le "Moi" et le "Surmoi") et se compose de : une partie instinctive ou naturelle qui comprend l'ensemble des instincts naturels... et une partie acquise par les processus mentaux "refoulés" que le "Moi" a empêchés de se manifester et de se développer.

Le "Moi" est la partie réaliste et organisée qui agit comme un médiateur entre le "Ça" et le "Surmoi", acceptant les impulsions des deux parties. Il peut ainsi accepter la satisfaction de certains instincts demandés par le "Ça", mais de manière civilisée, acceptée par la société et non rejetée par le "Surmoi".

Le "Surmoi" joue le rôle de critique et de moralisateur, représentant la partie la plus conservatrice et la plus rationnelle de l'individu. Il ne contrôle les actions que par des valeurs et des principes, tout en niant les désirs et les instincts.

Quant à Jung, il a enrichi la psychologie analytique après les concepts de Freud en introduisant ce qu'il a appelé "l'Ombre", qui ressemblent au "Ça" chez Freud, représentant cet élément impulsif ou, en d'autres termes, "la partie animale malveillante en nous". Jung soutient qu'il faut respecter et accepter cette part de nous-mêmes telle qu'elle est, car la réprimer peut devenir un danger pour notre entourage et nous-mêmes, pouvant conduire à la destruction, comme la jalousie, la colère et la violence... Et comme nous refusons de l'accepter, elle reste comme une ombre derrière nous, donc il l'a appelée "l'Ombre".

Jung avait une vision particulière du nafs, qu'il considérait comme une formation directe de la personnalité en relation avec l'inconscient collectif. Il affirmait qu'elle prenait la forme de "l'anima" et de "l'animus", où l'anima représente le côté masculin chez la femme et l'animus le côté féminin chez l'homme. Selon Jung, ces aspects peuvent se manifester de manière positive ou négative. Par exemple, chez les femmes, l'animus peut refléter des traits masculins tels que le contrôle et la rationalité, tandis que chez les hommes, l'anima peut représenter des caractéristiques telles que la tendresse, la compassion et la patience.

De là, il a nommé la "persona", qui est l'engagement envers le sexe et sa préservation, comme l'homme sage chez les hommes et la femme admirable chez les femmes. Il a également parlé de l'ego et du masque, ainsi que de l'anima et de l'animus. Il a décrit le nafs comme une forme primitive qui réunit à la fois la conscience et l'inconscient pour représenter la personnalité dans son ensemble. Elle est considérée comme la gardienne de l'humanité et incarne la féminité et la masculinité de l'individu. Elle correspond à ce que Freud appelait le "Moi" dans sa perspective psychanalytique.

Et enfin, nous louons le témoignage de Jung dans lequel il contredit tous les psychologues modernes. Il affirme qu'il ne croit pas que les expériences utilisant les sciences naturelles suffisent à comprendre la psyché humaine. Il considère le "Moi" comme le modèle original de la perfection et le centre de l'organisation de l'esprit, au milieu de ce processus se trouve la rencontre individuelle avec son nafs et la réintégration de ses éléments dans la conscience.

"Du moins... bien que le sens des mots soit différent, la sagesse sort parfois de force des orateurs"... et je pense que cela suffit à jeter un regard, même léger, sur ce qui se passe dans l’arène de la psychologie, et "Sheikh Google" en a beaucoup dans sa manche et même plus encore dans l'intelligence artificielle.

 

Psychologie, création et enracinement :

Au nom de Dieu, et que les éloges soient adressés à Dieu, et que la paix et les bénédictions soient sur notre Prophète Muhammad, le Messager de Dieu. Après cela :

Peut-être que l'introduction précédente ne répond pas à toutes les questions, et peut-être qu'elle n'a pas pleinement rendu justice à tous les auteurs. En offrant cette contribution dans le domaine scientifique et académique, ainsi que dans les moyens de diffusion, nous laissons au lecteur le soin de rassembler les éléments et de former une vision plus profonde et un jugement plus éclairé.

Nous exprimons tout notre respect et notre appréciation aux spécialistes qui nous accompagnent, et nous ne diminuons pas l'importance de quiconque, de son opinion ou dans sa théorie - et Dieu est témoin de ce que je dis. J'espère que cette contribution ajoutera de la valeur à ce qui est connu ou proposera une information utile pour ce qui est en cours - comme cela a toujours été le cas dans tout progrès, croissance et raffinement. Il est nécessaire que cette spécialisation ait une importance bien plus grande que celle qu'elle a actuellement, ou pour être plus précis : le domaine de la psychologie aurait dû figurer en tête de liste des sciences... car son sujet est le nafs humain, qui est le moteur de toutes les sciences et la source de toute croissance et civilisation, transformant toute médiocrité en excellence et perfection, et de la naît tout ce qui est bénéfique pour les individus et les nations... et cela ne contredit personne, sauf ceux qui demandent le contraire...

 

Psychologie ou "science du nafs" ?

Peut-on poser cette question alors que nous savons que la psychologie est le sujet des études académiques et appliquées du comportement, ainsi que des sciences dérivées de celles-ci, ce qui a été traduit en arabe par le nom de "science du nafs" et dont le nom a une origine et une appartenance. Son développement à travers les siècles est bien connu... Cependant, la science a évolué après le XVIe siècle, lorsqu'elle s'intéressait initialement à l'âme ou à l'esprit... Puis elle s'est répandue après le XVIIIe siècle... jusqu'à ce qu'elle parvienne entre les mains des spécialistes actuels dans sa forme actuelle, à la fois dans les universités et dans les applications pratiques... Elle restera, comme toutes les sciences, entre les mains des chercheurs et des découvreurs, progressant pour être utile aux gens, et c'est notre espoir.

Ce qui a été traduit en arabe de cette science (la nafsologie) doit conserver ce nom et ne pas dépasser ses limites en étant traduit par le terme "psychologie" car la science du nafs dans le monde islamique ou dans la religion islamique a des fondements, des principes et des chapitres... et quant à celui qui a qu’il s’agit d’une science : c'est une science complète en elle-même et exhaustive dans ses paramètres et ses directions, enseignée par ceux qui la connaissaient et ceux qui l'ignoraient, mais la science a toujours ses fondements et ses principes qui sont établis, et ses chapitres avec leurs branches sont fructueux, mûrs, visibles et clairs, n'ayant pas besoin d'argumentation ni d'explication.

Si nous revenons au rappel de la parole divine : « Nous n'avons rien omis d’écrire dans le Livre » [s6v39], nous comprenons que dans le Livre de Dieu, il y a connaissance de toute chose... Les gens sont classés selon leur compréhension, leur connaissance et leur mise en pratique sur trois niveaux :

  • Celui qui croit en elle (la science complète du Livre d’Allah), la connaît et agit en conséquence, aura d’elle le soutien et l'approvisionnement, et pour cette personne, chaque bien est accessible et chaque vertu est solide.
  • Celui qui croit en elle et la connaît mais n'agit pas suffisamment, sa stabilité dans les deux mondes sera proportionnelle à son manque de connaissance et à son manque de pratique.
  • Celui qui ne croit pas en elle mais qui s'efforce dans ce en quoi il croit connaître et pratiquer, obtiendra sa part de ce monde pour son action juste, mais il lui sera interdit de découvrir son secret, sa lumière et sa vertu.

Je dis cela comme un effort, une critique et un soutien :

  • Un effort envers nos frères qui ont défendu la psychologie islamique ou religieuse, mais en raison de leurs contraintes temporelles et de leurs responsabilités professionnelles, ils n'ont pas pu se consacrer ou réussir à concilier leurs tâches et la recherche approfondie sur le sujet (et elle le mérite bien...).
  • Une critique envers ceux qui s'opposent de toutes leurs forces à ce qu'ils ne comprennent pas, alors qu'ils ne sont qu'une partie du problème. Si la connaissance leur tenait à cœur, ils prendraient le temps de rechercher une partie de cet héritage, loué par des étrangers et des ennemis, et dont les recherches dans la plupart des sciences restent une source d'inspiration pour les chercheurs et un guide pour les aspirants occidentaux depuis des siècles (et le resteront malgré le silence des ignorants et le déni des négateurs...).
  • Ou un soutien à ceux qui critiquent et justifient, comme l'a dit Zadane Al-Hijaz : " Participer à la création de nouvelles méthodes de traitement est possible et reste ouvert à la recherche, à la découverte et à l'excavation de ce qu'est l'esprit humain, de ses secrets psychologiques et des méthodes de traitement... " ou comme l'ont dit ceux qui lui ressemblent parmi les âmes nobles et ardentes, affirmant qu'il doit y avoir des experts en sciences pour l'investigation et la vérification.

Et nous disons au cher frère, à l'honorable enseignant, ainsi qu'à leurs frères dans le domaine spécialisé dans le monde islamique, nous leur disons : " Vous en êtes dignes, vous en êtes dignes, vous en êtes dignes" et je le répète trois fois et le dis avec sincérité et confiance. Je le dis parce que la science a des fondements dans notre religion. Je ne parle pas d'indices, mais je parle de signes qui orientent et de marqueurs précis dans la validité du cheminement en suivant le bon modèle (le modèle du noble Prophète). Ce modèle n'est pas réservé à ceux qui y croient, car il est la miséricorde de Dieu pour les mondes. Il est comme la médecine, l'agriculture, le commerce et l'industrie, pour celui qui y croit et œuvre, il aura sa récompense dans ce monde et dans l'au-delà. Et celui qui agit sans croire en lui aura sa part dans ce monde en fonction de ses efforts. Notre Seigneur a dit : « Celui qui désire la moisson de l'au-delà, Nous accroîtrons sa moisson ; et celui qui désire la moisson de ce monde, Nous lui en donnerons, mais il n'aura dans l'au-delà aucune part » [s42v20]. La preuve en est devenue si évidente qu'elle a déconcerté les plus sots d'entre nous, qui ont fait l'éloge de l'Occident en matière de progrès et de civilisation, et ont accusé la religion de tout retard et de toute réaction, et même certains modérés ont été déconcertés et ont dit que la religion est pour l'au-delà, mais que le monde peut se référer aux sciences occidentales telles que la médecine, l'ingénierie... et l'art de vivre

Je dis au cher frère "Zadane" du Golfe, un beau nom arabe ancien avec des connotations, dont l'origine est "Zidane" et le singulier est "Zaid". "Zadane" signifie la bénédiction au-delà de l'augmentation, donc notre espoir est une augmentation dans cette science de la psychologie avec ses bases occidentales (qui a ses avantages et ses inconvénients comme toutes les sciences matérielles). Nous voulons qu'elle soit corrigée et enrichie par la bénédiction de notre Seigneur et les directives de notre Prophète, paix et bénédictions sur lui.

Je dis à mon frère Zadan  et à tous les "Zadaniens" de notre grand monde islamique que vous êtes à la hauteur et plus encore, "Qadha et Qadud"  (comme le disent les Kananiens – les égyptiens) et je suis certain que vous souffrez et trouvez quelque défaut et déficience dans la psychologie que vous étudiez et pratiquez, et je suis certain que vous complétez par votre effort, que vous la comblez par votre intelligence et réparez par votre foi ce qui doit être complété et restauré... Mais ce sont encore des efforts individuels qui se terminent rapidement avec votre fin, ou qui sont critiqués par ceux qui suivent l'approche occidentale et qui n'accepte pas l'innovation dans ces méthodes... Est-ce que cela vous satisfait ?

Je dis à mon frère Zadane et à tous ses frères Zadaniens... Il est grand temps d'être bienfaiteurs, vous en êtes les gens attendus depuis longtemps par la nation. Alors soyez excellents dans ce pour quoi vous avez été établis, comme vous l'avez appris dans le savoir : "Que tu adores Dieu comme si tu Le voyais, car si tu Le ne vois pas Lui te vois". Et soyez certains que le Sage vous récompensera avec bienfaits comme Il vous a promis : « Ceux qui font le bien recevront la meilleure récompense et un surplus. Ils ne seront ni oppressés ni humiliés. Ceux-là seront les habitants du Paradis, où ils demeureront éternellement » [s10v26].

Et je dis aux frères qui sont confus quant à la validité de la méthodologie scientifique ou qui ont été trompés intentionnellement en pensant que la véritable méthode scientifique est celle qui se base sur des outils matériels et des preuves tangibles... Je leur dis que ce sont là des sophismes délibérément perpétrés par les promoteurs de la méthode matérialiste à un moment donné (et dont la validité a expiré) car l'apparence et l'essence sont deux aspects d'une même réalité. Il n'y a pas d'apparence sans essence, ni d'essence sans apparence, et entre les deux, il y a des interactions et des interdépendances. En examinant les pratiques chinoises, japonaises ou indiennes dans le domaine médical ou philosophique, ainsi que les industries, le commerce et l'agriculture qui en découlent, nous constatons que les éléments du "yin et du yang" dans les dualités asiatiques, et leur utilisation dans la médecine chinoise et leurs équivalents dans la médecine indienne (l'Ayurveda), ainsi que leurs homologues même dans l'Occident comme le concept de "coupe de feu" et d'autres pratiques "autorisées et reconnues", pour ne pas dire "des formes de magie blanche" (comme ils l’appellent) et sans exclure les pratiques africaines sous toutes leurs formes, rituels, licites et illicites, ont tous été conservés sous leurs noms d'origine. Des recherches ont été menées et des diplômes universitaires ont été décernés sur ces sujets... Nous ne disons pas que les pratiques chinoises et indiennes ont imposé leur existence en tant que sciences enseignées en Orient et en Occident, et des pratiques agréées pour concurrencer l'Occident sur son propre terrain. Ce n'est plus un secret pour les milieux scientifiques, les individus et les groupes. Et qui dit pratiques dit avec elles les croyances qui les entourent sur leur incrédulité, leur polythéisme et l'étrangeté dont elles sont tissées...

Avons-nous, ô Zadane, dans le Livre d'Allah et la Sunna de Son Prophète, quelque chose dont nous aurions honte, ou que nous craindrions, ou sur quoi nous ne pourrions pas compter, alors que nous plongeons dans les profondeurs de la connaissance, luttant contre les défis de l'information, ou explorant les recoins de la compréhension ? Nous avons tout ce qui garantit la sûreté du cheminement, l'orientation vers la guidance, et le fruit dans la découverte, tout cela pour le bénéfice des gens... Ô Zadane, devrions-nous céder aux appellations que notre Seigneur, dans Sa magnificence, a nommées dans les mondes, dont Il a une connaissance totale des êtres, des composantes et des caractéristiques... Nous débattons, nous défendons, nous soulevons des questions sur des noms (que nous ne détestons pas, ni ces gens) tels que le nafs, le surmoi, le soi, l'ombre, le yin et le yang, et tout ce qui concerne les énergies dans leur positivité et leur négativité... Nous respectons tous les noms et les désignations... Mais nous avons le droit à nos propres appellations... Certains sont accompagnés de bénédictions et de compagnons, tout comme ton beau nom, ô Zadane ! Tandis que d'autres sont associés à la malchance et à la tristesse...

Ô Zadan... Si une science divine ne dispose pas d'une méthodologie scientifique solide, basée sur des fondements scientifiques avec des arguments logiques, elle a ce qu'elle montre et ce qu'elle cache, et elle n'a pas besoin de nous, ni d'astuces, ni de ruses, ni de défense, ni de sélection. La science défend sa scientificité en établissant son assise dans la science, et a des preuves de son épanouissement, de sa maturité et de sa fécondité.

Ô Zadane, si notre religion parfaite et complète ne contient pas toutes ces bénédictions inhérentes (et bien d'autres que nous connaissons et que nous ne connaissons pas), (et d'autres que nous connaissons et ignorons) comme nous l'a dit le Sage Maître…. Nous n'avons pas besoin d'une religion imparfaite qu’il nous faudrait compléter ou perfectionner, ni d’une religion dans laquelle nous proposons des bénédictions qui nous manquent, une stabilité ou un équilibre que nous avons perdu au point de nous asseoir à leur table, mendiant ce qu’ils ont a nous donner (que ce soit dans leur malice ou leur générosité) … Mon frère, si notre religion ne contient pas toutes ces choses et même plus... alors viens, et je suis avec toi, nous nous assoirons à la table de ces gens avec tout notre être... car l'honneur du croyant ne nous laisse pas le choix de l'engagement partiel... soit nous croyons et suivons, soit nous ne croyons pas et nous nous tenons à l’écart... car il n'y a pas de place pour l’entre-deux dans nos demeures, ni dans notre foi, ni dans notre religion…

 

(Ce texte est une traduction du texte arabe du shaykh Mohammed Sa'idi, adapté en français par Aurélien Lépine)

 

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire