La nature de la création dans la Shakilâh

La nature de la création dans la shakilâh

De nombreuses sciences religieuses sont bénéfique à l’homme dès qu’il embrasse la foi et harmonise sa volonté avec celle de Dieu en obéissant à Ses commandements, en évitant Ses interdictions et en renonçant à suivre ses propres désirs erronés. Son comportement est alors imprégné de la Révélation que Dieu a fait descendre sur le Prophète Muhammad, que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui, avec tout l’honneur et la grandeur qui lui sont dus.

La pratique de l’obéissance et l’adhésion du comportement à la conformité de la religion élèvent les adeptes et portent leurs fruits dans les relations entre les parents et les enfants, entre les enseignants et les élèves, entre les thérapeutes et les patients… Comment alors, devrait-on traiter avec Dieu lorsque la nature de la relation est celle qui lie le Créateur avec les créatures ; Lui qui est le Sublime digne de gloire, le Plus Miséricordieux des miséricordieux et le Seigneur de l’univers, et eux qui sont Ses serviteurs et Ses adorateurs, indépendamment de leurs origines, de leurs croyances, de partout et en tout temps.

Nous cherchons ici à éclaircir certaines des significations divines entre le Livre écrit (le Livre d'Allah, le Très-Haut) et le Livre manifesté (l'univers dans sa totalité), ainsi que le comportement de l'homme qui les relie par sa rectitude ou sa corruption, sa perfection ou son imperfection. Nous tentons également d'expliquer la nature des responsabilités entre les capacités des responsables et les natures des créatures.

Les charges imposées aux individus diffèrent en fonction de ce qui leur a été prescrit et de ce pour quoi ils ont été créés et « Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité... elle récoltera ce qu'elle a acquis, et elle portera ce qu'elle a acquis » [s2v286]. La capacité est une grâce de Dieu dont le serviteur n’est pas responsable, mais il incombe au serviteur de mettre en œuvre ce qui lui est demandé selon ses capacités.

À l'inverse, concernant la capacité d’œuvrer (Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité), il y a entre la capacité de nafs (l’être) et ce que son Créateur lui a accordé, des miséricordes et des bienfaits dignes de la beauté parfaite de la création de Dieu. Celui qui trahit cette capacité d’œuvrer par oubli ou erreur devrait demander à son Seigneur le pardon et la rémission, car cela suffit pour le récompenser de ce qu'il n'a pas accompli et de ce qu’il a échoué à faire. Il devrait implorer : « Notre Seigneur ! Ne nous tiens pas rigueur pour des omissions ou des erreurs. Notre Seigneur ! Ne nous charge pas d'un fardeau tel que celui dont tu as chargé ceux qui nous ont précédés. Notre Seigneur, ne nous impose pas une charge au-delà de nos capacités. Pardonne-nous, absous-nous et fais preuve de miséricorde envers nous. Tu es notre Maître, aide-nous contre les infidèles » [s2v286].

Et pour celui à qui l'équilibre entre ce que Dieu lui a donné et ce à quoi il a réussi selon ses déficiences fait défaut, qu'il renverse la situation après s’être redressé, qu'il rectifie la position après la chute, et qu'il soit certain que : « Dieu fera qu'à une difficulté succède une facilité » [s68v7].

Quant à l'essence de la capacité, elle a en effet une relation étroite avec la shakilâh de l'homme. Notre Seigneur a dit : « Dis : 'Chacun agit conformément à sa shakilâh, et votre Seigneur est plus connaisseur de celui qui est le plus guidé dans le chemin' » [s17v84].

Le concept de "Shakilâh" :

En langue arabe, "Shakilâh" se réfère à la forme, la configuration, et la nature inhérente. Son pluriel est "Shakilat" ou "Shawakil". Parmi les dérivés, on trouve "Shakl" (forme), "Tashakkul" (formation), et "Mushakal" (probleme).

Le mot "shakilâh" apparaît dans le Livre d’Allah : « Dis : Chacun agit conformément à sa shakilâh » (« قُل كُلّ يَعمَلُ عَلَىٰ شَاكِلَتِهِۦ »). Ici le sens est que chaque individu agit conformément à la forme innée dans laquelle il a été créé, sa structure originelle, la constitution avec laquelle il a été formé. Il n’est nullement question ici des caractéristiques acquises par l’abandon ou la déviation. On peut également appeler cela la nature de la création ou sa configuration. En réalité, cette notion n'a pas suscité beaucoup d'attention dans les cercles académiques de l’Islam, bien que les plumes soient actives dans la transmission des sciences occidentales sans tenir compte de shakilâh et de sa configuration.

Celui qui examine les mères des exégèses découvrira des signes et des indications qu'il était nécessaire d'analyser, chacun selon sa spécialité. Par exemple, dans l'exégèse d'Al-Qurtubi, on trouve l'explication du verset « Dis : Chacun agit conformément à sa shakilâh » (« قُل كُلّ يَعمَلُ عَلَىٰ شَاكِلَتِهِۦ »).

  • Ibn Abbas a dit : "Selon sa tendance naturelle."
  • Mujahid a dit : "Conformément à sa nature intrinsèque."
  • Qatada a dit : "Selon son intention."
  • Ibn Zaid a dit : "Conformément à sa religion."
  • Al-Farra a dit : "Selon sa manière et sa doctrine sur laquelle il a été formé."
  • Certains ont dit : "Cela provient de la forme."

Chacun de ces commentaires apporte une nuance et une compréhension particulière du verset, soulignant ainsi l'importance d'une analyse approfondie et spécialisée des différentes approches des exégètes.

Dieu a créé l'homme selon des shawakils (pluriel de shakilâh). Le Prophète Muhammad ﷺ a dit : « Agissez, vous serez facilités dans ce pourquoi vous avez été créés ». L’agissement qui est ici visée, est l’intention sincère dans une action correcte. Quant à la facilitation venant de Dieu, elle entre dans la possibilité.

Il se peut qu'au sein d'une même famille, avec un père, une mère, des conditions équilibrées, et une éducation commune, les résultats entre les enfants soient différents malgré les efforts assidus. Les capacités varient d’un individu à l’autre, il est crucial de comprendre cela et de respecter les résultats.

C'est pourquoi la réponse à cette situation est venue dans la continuation du verset : « Et votre Seigneur est plus connaisseur de celui qui est le plus guidé dans le chemin » [s17v84]. Cela est lié à la sincérité de la situation, de l'intention et du résultat. Dieu seul sait qui parmi eux a été guidé de la meilleure façon et a suivi la voie la plus droite.

La science de la shakilâh selon le groupe sanguin :

La science de la shakilâh est une discipline unique en son genre. Elle constitue un principe fondamental dans la science de l'orientation et un élément essentiel dans la formation individuelle. Chaque individu a des dispositions favorables pour ce qui lui est destiné, et des obstacles dans ce qui est exigé de lui.

Récemment, en Corée du Sud, une science de l'orientation particulière a émergé, basée sur les quatre groupes sanguins connus (O, A, B, AB). Cette science s'est répandue rapidement et le chercheur à l'origine de cette découverte, Forokawa, a été succédé par son élève après son décès. Elle est désormais utilisée pour orienter les étudiants selon leurs spécialités, mais aussi dans le domaine de l'emploi. Le choix et l'orientation ne se font qu'en se basant sur les résultats de cette typologie.

Cette typologie est même devenue un critère dans les mariages et dans les amitiés. Elle a aussi été adoptée par d'autres asiatiques, américains, et occidentaux, notamment dans le domaine de la nutrition, des régimes alimentaires, des préférences et incompatibilités alimentaires selon le groupe sanguin, et même dans les sports, les mouvements et les activités. Elle est parfois exploitée de manière superstitieuse et abusive.

L'ancienne science était connue sous le nom de « la science des natures », qui se référait aux natures matérielles à partir desquelles Dieu a créé l'univers, à savoir le feu, l'air, la terre et l'eau. Cependant, elle a été exploitée par les imposteurs et les charlatans, déviée vers des pratiques inutiles et inefficaces. Il n’en reste pas moins vrai que cette science est fondamentale et a un impact positif non seulement sur les shawakils et les dispositions des individus, mais elle a également une base dans l'amélioration et la maîtrise des sciences, profitant ainsi à la société. Cela inclut des domaines tels que la chimie, la physique, la médecine, et l'agriculture. Cependant, ces domaines sont désormais devenus complexes, et une exploration approfondie révélera leur vraie nature avec l'aide et la grâce d'Allah.

Le cœur de notre exploration qui nécessite des recherches approfondies, est le "science de la shakilâh", on peut également l’appelé, selon les termes modernes, la science de la personnalité ou la structuration effectuée par les systèmes fondamentaux du nafs. Cette science examine la nature psychologique, influencée dès le stade de la cellule et à travers les étapes du développement du fœtus. Elle explore les états d'action, d'interaction, ainsi que les états internes et externes.

Le processus se poursuit en tenant compte des influences psychologiques, des environnements, des réactions aux défis de la vie, et des interactions avec les comportements positifs dans divers contextes, le tout dans le cadre de la formation du fœtus. De nombreux aspects nécessitent encore des recherches et des vérifications, bien que la science moderne ait éclairé certains de ces facteurs.

Toutes ces influences ne sont pas de la responsabilités de celui sur qui l’effet se produit dans sa shakilâh. En revanche c’est un problème pour l’acteur de ces changements s’il le fait délibérément et intentionnellement, car c’est un changement dans la création de Dieu et une corruption dans Son royaume. Pourtant ce domaine n’a pas encore fait l’objet de recherches approfondies, et les cadres théoriques ne pas encore prêts à le traiter. Mais les recherches sont nécessaires.

Nous chantonnons autour de ce sujet, dans l'espoir de stimuler les aspirations afin que des plumes se mettent en mouvement dans cet héritage divin révélé par le Livre d'Allah, observé par le Prophète ﷺ, et suivi par la méthodologie des premiers prédécesseurs. Il n'y avait pas d'universités dédiées ni d'institutions directrices à leur époque, mais il y avait des intentions sincères et un respect envers la shakilâh.

La science de la shakilâh, telle que définie par les érudits anciens et par le grand public, se distingue selon deux perspectives :

Premièrement, du point de vue de l’individu qui agit en conformité avec ce qui lui est ordonné, qui évite ce qui lui est interdit, qui a une intention sincère et une croyance en ce qu’il a appris et compris, tout ceci avec les capacités qu’Allah lui a accordées. Celui-ci vise la Face de Dieu et cherche Son agrément. Alors qu’il est entré dans l’islam (la législation des actes externes) et l’iman (la foi, et la législation des actes internes), la porte de l’ihsan (l’excellence, l’initiative de faire mieux) s’ouvre à lui, améliorant ses œuvres et ses performances. En conséquence, son comportement s’améliore dans la bonne orientation, et il mérite alors la « la belle récompense et plus encore » que Dieu a décrit : « A ceux qui font le bien échoit la belle récompense, et plus encore […] » [s10v26]. La récompense double, selon les mérites et la générosité que le Créateur choisit pour Son serviteur.

La récompense double, et la deuxième partie de la récompense « et plus encore » est une situation globale, et préventive que Dieu met en place en manifestant Ses bienfaits sur les visages et en consolidant les paroles, les actions et les états, et Il dit : « Nulle poussière, nul opprobre ne couvriront leurs visages » [s10v26]. Les exégètes ont interprété cela selon leurs domaines d’expertise, et la conclusion est la fin du verset : « Ceux-là seront les hôtes du Paradis où ils demeureront à jamais » [s10v26].

La seconde perspective concerne les encadrants, incluant les parents, les enseignants, les mentors, et la communauté musulmane dans son ensemble. Dans cette perspective, l'individu actif et son comportement sont accueillis par les membres de la communauté musulmane avec amour, compassion, conseils, savoir et compréhension. Ainsi, l'acteur n'est pas jugé en fonction de sa disposition innée, sa shakilâh, et aucune différence n’est faîte entre lui et ses pairs. Parfois, il peut même bénéficier d'une attention et de soins particuliers, notamment dans le cas des orphelins, des personnes en difficulté, des pauvres, et de ceux ayant des besoins spécifiques. Les enseignements religieux du Coran et de la Sunna sont riches, ils indiquent le chemin et encouragent à suivre cette voie. Comprends donc.

Quant à la science de la shakilâh du point de vue des experts, elle a une base claire dans le Noble Coran et la méthodologie du noble Prophète ﷺ. Elle doit être abordée avec professionnalisme et spécialisation dans le comportement prescrit par Dieu. Cela a été souligné dans les œuvres majeures du tasawuf (qui dispose d’œuvres majeures tout comme la jurisprudence dispose d’œuvres majeures, tout comme de nombreuses autres sciences religieuses et séculières). Même si leur compréhension peut être difficile pour le grand public, ces sciences représentent des trésors précieux dans le domaine du savoir et elles renferment des joyaux de connaissance. Il est impératif de se plonger dans ces sciences en les simplifiant, afin qu'elles puissent être abordées par les étudiants et chercheurs, leur permettant d'explorer leurs spécialités, d'exprimer leurs idées et de mettre en pratique ce qu'ils ont découvert dans les plus belles avenues de ces sciences, découvrant ainsi les merveilles qu'elles contiennent.

Il est mentionné dans le Livre d'Allah, qui ne peut être atteint par le faux, les caractéristiques distinctives des différentes shakilats. Ces indications sont chargées de ce qui embellit leur forme, élève leur cœur, et élève leur état et leur destin, conformément à la méthodologie de l'islam, aux valeurs de la foi (iman), et les degrés de l'excellence (ihsan). Lorsque notre Seigneur a choisi des prophètes et des messagers pour transmettre Son message, c'était parce qu’ils étaient les exemples les plus proches de l'humanité et les meilleurs modèles en leur sein : « Vous avez certes dans le Messager d'Allah un excellent modèle » [s33v21].

Le mention et l'énumération des prophètes et des messagers dans le Noble Coran, ainsi que la clarification du Prophète bien-aimé, élu et honoré ﷺ, fournissent une base solide pour une recherche approfondie sur les meilleurs modèles choisis par Allah. Cette recherche pourrait explorer les caractéristiques spécifiques de chaque prophète et messager, les adaptant à la nature et aux besoins de leurs communautés respectives. Elle pourrait également éclairer la manière dont ces exemples ont façonné le comportement et la conduite des croyants, offrant des enseignements riches pour guider la communauté sur le chemin de la droiture, en tenant compte de leur shakilâh et de leur positionnement face au temps et à l'espace.

Lorsqu'on mentionne le Prophète Muhammad ﷺ répondant à la question d'Abu Dharr sur le nombre de messagers, il a dit : « Trois cent quinze, un nombre important ». Dans une autre narration, Abu Dharr a demandé : « Combien étaient-ils dans le rassemblement des prophètes ? » et le Prophète ﷺ a répondu : « Cent vingt-quatre mille, quatre-vingt-quatorze, et les messagers parmi eux étaient trois cent quinze, un nombre important ».

Il est connu dans la religion que le prophète informe, tandis que le messager est envoyé à son peuple avec une méthodologie divine en fonction des déviations de sa communauté et de sa propension initiale, afin de rétablir la shakilâh originelle et la structure de la fitra.

Le messager n'est spécialisé que dans son peuple, avec l'essence de la nature divine, et il reçoit des sciences divines révélées qui rétablissent les comportements déviants au sein de sa communauté et ramènent les personnalités à leur fitra, leur nature fondamentale. Bien que tous les messagers prêchent le monothéisme et rapprochent les adorateurs du Digne de louange et Majestueux, la méthodologie de chaque messager est adaptée à la déviation de leur shakilâh. Comme le messager est issu de son peuple et envoyé à son peuple, il est conforme à leur shakilâh. Ainsi, en examinant les deux hadiths précédents, nous comprenons que la mission de la prophétie est spécialisée dans la prédication. Ceci signifie que le nombre de messagers, 315, correspond au nombre de shawakils (formes ou typologies), formant un grand ensemble. De cela dérivent 124 094 branches dans la shakilâh, avec une moyenne de 393 branches prophétiques dans chaque shakilâh du message. Et ce n'est pas tout…

Si nous examinons le Livre d'Allah, nous trouvons mentionnés les noms et les histoires de seulement 25 prophètes et messagers. Jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé de recherche qui différencie les envoyés des prophètes afin de déterminer le nombre exact des envoyés en tant qu'entité distincte. Cela permettrait de comprendre l'origine des shawakils parmi les envoyés, qui sont appelés les "Ouloul-Azm" (doués d’une ferme résolution). Allah dit dans le Coran : « Et toi, sois patient, comme ont été patients les envoyés qui étaient doués d'une ferme résolution » [s46v35].

Certains exégètes ont soutenu que tous les prophètes et messagers sont Ouloul-Azm (doués d’une ferme résolution), ce qui est vrai. Cependant, la fermeté suprême (comme on dit) se trouve concentrée chez cinq messagers : Noé, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad, que la paix soit sur eux. Certains affirment qu'il y en a quatre seulement. Quant à notre prophète Muhammad ﷺ, qui est l'imam des prophètes et le chef des messagers, il transcende cette catégorisation. Il est celui à partir duquel les secrets se sont ouverts, les lumières ont jaillis, et en qui se subliment les vérités. Il a été la source des connaissances d'Adam, surpassant ainsi toutes les créatures, comme le dit le maître spirituel Moulay Abdessalam, que sa sainteté soit sanctifiée.

Il n'est pas surprenant de trouver que les quatre Ouloul-Azm (Noé, Abraham, Moïse et Jésus, que la paix soit sur eux) sont au même nombre que les quatre compagnons les plus éminents du Prophète Muhammad ﷺ : Abou Bakr, Omar, Othman et Ali, que Dieu soit satisfait d'eux tous, les gens de la compagnie pure. Le prophète ﷺ est la brique, comme il s’est lui-même qualifié, le sceau des prophètes et le guide des pieux émigrés qui sont sa nation, que la paix, l’honneur et la grandeur soient sur lui.

Cette quaternité dans les shakilats des Ouloul-Azm parmi les messagers doit être étudiée en examinant attentivement leurs personnalités, comme décrit dans le Livre d'Allah qui ne contient point d'erreur, et comme clarifié et expliqué par le Prophète bien-aimé, Muhammad ﷺ. Ainsi, chaque shakilâh doit être distingué par son nom (même si dans la réalité, auprès des gens d'Allah, ils sont connus, établis, et classés, disant par exemple : "Ceci est le caractère mussaique – relatif à notre maître Mussa - ou cela est l’unicité ibrahimique – relative à notre maître Ibrahim..."). Notre seul souhait est que cette recherche entre dans les cercles académiques et circule parmi les spécialistes afin d'en extraire ce qui serait bénéfique pour la science du comportement et la science de la conduite dans les shakilats.

Celui qui médite sur les shakilats des Ouloul-Azm parmi les messagers constate qu'ils se reflètent dans les shakilats des compagnons les plus proches : Abou Bakr, Omar, Othman et Ali. Ainsi, la personnalité de foi reste la même, et la méthodologie d'obéissance demeure inchangée, mais la manière d'appliquer cela et de le mettre en œuvre varie en fonction de la shakilâh du compagnon dans son individualité, son environnement, et sa façon d'interagir avec les décrets (et dans tout bien).

Quand nous comprenons ce qui a été mentionné précédemment, il devient plus facile de comprendre ce qui suit, et tout cela se rapportant aux détails de la shakilâh. En effet, quiconque examine le Livre d'Allah qui ne contient aucune erreur, le trouvera rassemblant et mentionnant toutes les lois antérieures en racontant les histoires des prophètes et des messagers, de l'époque du prophète Adam, paix soit sur lui, jusqu'au sceau des prophètes et des messagers, notre maître Muhammad ﷺ.

Cela suggère, dans sa structure, que le Livre d'Allah englobe toutes les lois antérieures et rassemble toutes les méthodologies dans le procédé des méthodologies (même si la sagesse d'Allah a précédemment établi pour chaque communauté une loi et une méthodologie). Cependant, par Sa sagesse et Son décret, Allah a voulu que l'islam soit la religion complète qui couronne toutes les bénédictions : « Aujourd'hui, J'ai rendu parfaite votre Religion, J'ai parachevé Ma grâce sur vous et J'ai agréé l'Islam pour être votre Religion » [s5v3].

Ce qui confirme cela est la parole du Prophète bien-aimé ﷺ : « On m'a donné la place de la Torah complète, les sept longues, et on m'a donné la place du Zabur, les cent, et on m'a donné la place de l'Évangile, les multiples, et j'ai été favorisé avec le détaillé... » (et cela a déjà été expliqué ailleurs).

Celui qui examine avec une perspective anthropologique, l'ingénierie temporelle et spatiale de l’islam, le trouve à l'essence de chaque législation et méthodologie des nations précédentes. Il était le point focal des prédications des prophètes et des révélations des messagers.

Notre Seigneur a dit : « Ont jugé par elle les prophètes, ceux qui sont 'aslamou' (أَسْلَمُوا)… » [s5v44] et Il a dit : « La religion auprès d'Allah est l'Islam » [s3v19].

Noé, paix soit sur lui, a dit : « On m'a ordonné d'être parmi les ‘muslimîna’ (الْمُسْلِمِينَ) » [s10v72].

Abraham, paix soit sur lui, a dit : « Quand son Seigneur lui eut dit : 'Aslim’ (أَسْلِمْ) ! Il dit : 'Aslamtou’ (أَسْلَمْتُ) au Seigneur de l'univers' » [s2v131].

Et Moïse, paix soit sur lui, a dit : « Ô mon peuple, si vous avez vraiment la foi en Allah, placez en Lui toute votre confiance, si vous êtes vraiment ‘muslimîna’ (مُسْلِمِينَ) » [s10v84].

Et Jésus, paix soit sur lui, a dit : « Et quand J'inspirai aux disciples de croire en Moi et en Mon messager, ils dirent : 'Nous croyons. Sois témoin que nous sommes ‘muslimûna’ (مُسْلِمُونَ)' » [s5v111].

Ces témoignages sont la preuve des prophètes et messagers ayant la plus grande détermination, et c'est sur cette base qu'ils ont agi vis-à-vis des autres nations précédentes. Notre Seigneur informe à travers la reine de Saba, qui parle de Salomon, paix soit sur lui : « Seigneur, je me suis vraiment fait du tort à moi-même, et je me ‘aslamtou’ (أَسْلَمْتُ) avec Salomon à Allah le Seigneur de l'univers » [s27v44] Et notre Seigneur dit : « Quiconque recherche une autre religion que l'Islam, cela ne sera jamais accepté de lui, et il sera dans l'au-delà parmi les perdants » [s3v85].

Et cela ne fait que souligner que le Livre d'Allah, le Coran, est la compilation de tous les livres, et l'Islam est l'essence de toutes les lois. Ce noble Prophète ﷺ est le sceau des prophètes et l'imam des messagers, et cette communauté est l'intermédiaire entre les nations. « Et ainsi Nous avons fait de vous une communauté du juste milieu, pour que vous soyez témoins contre les gens, et que le Messager soit témoin contre vous » [s2v143].

Comment un individu de cette communauté peut-il être témoin contre les autres s'il n'est pas familiarisé avec toutes leurs lois et s’il n’est pas connaissant dans leur modèle de comportement ? Et comment le noble Prophète ﷺ peut-il être témoin contre les membres de sa communauté s'il ne leur a pas transmis le message, s'il n'a pas rempli sa mission avec intégrité, s'il n'a pas lutté avec eux et pour eux dans le sentier d'Allah avec le degré approprié de dévouement jusqu'à ce qu'il atteigne la certitude ?

Le sujet est précieux, et ses preuves sont établies, avec des références dans le texte religieux et le raisonnement. Que Dieu inspire à notre jeunesse et à nos spécialistes une volonté et un dévouement pour étudier cela.

En résumé :

En considérant ce qui a été mentionné précédemment, l'Ummah de Muhammad ﷺ est une communauté équilibrée par toutes les mesures et un témoin selon tous les critères. Il est donc impératif pour les experts de revoir les shakilats qui la compose et de construire la personnalité de ses membres. Si d'autres nations et lois ont précédé avec différents shakilats à travers le temps et l'espace, ils convergent tous dans la Ummah de Muhammad ﷺ. C'est là où la recherche commence et où l'enquête doit se baser.

La déviation comportementale (le crime, la transgression, ou le péché) chez les nations précédentes peut être appelée "les obstacles qui dévient de la shakilâh et de la fitra". Ces obstacles n'avaient pas d'origine dans la parole, l'action ou l'état, mais ils se sont infiltrés dans le comportement humain par étapes, devenant plus flagrants en fonction de l’éloignement de l'individu par rapport à sa shakilâh et son degré de désobéissance. Ainsi, lorsque le Prophète Lot (paix soit sur lui) a exhorté son peuple contre la débauche, il a dit : « Vraiment, vous vous adonnez à une immoralité que nulle créature n'a jamais commise avant vous » [s7v80]. Les péchés et les désobéissances étaient présents depuis le début dans cette Ummah dans ses innovations et égarements. La rébellion contre Allah et la désobéissance existaient avant même, comme l'a dit Noé (paix soit sur lui) : « J'ai appelé constamment mon peuple de jour et de nuit, mais cela n'a fait qu'accroître leur fuite. Et à chaque fois que je les ai appelés pour que Tu leur pardonnes, ils ont mis leurs doigts dans leurs oreilles, se sont enveloppés de leurs vêtements, et se sont entêtés en arrogance » [s71v5 à 7].

Avant eux, les fils d'Adam ont également montré leur désobéissance. L'un d'eux dit à l'autre : « Si tu portes la main sur moi pour me tuer, je ne porterai pas la main sur toi pour te tuer. Car je crains Allah, le Seigneur de l'univers. Je veux que tu prennes sur toi mon péché et ton péché, et que tu sois du nombre des gens du Feu. Voilà la récompense des injustes... » [s5v28 et 29].

Lorsque vous examinez la communauté médiane, vous trouvez ceux qui agissent comme le peuple de Lot, vous trouvez les trompeurs dans la mesure et le poids, et vous trouvez les meurtriers comme les enfants d'Adam. De même, vous trouvez des pharaons, des disciples de Coré, des adeptes de David, des adeptes de Salomon, des sorciers, des mécréants, des débauchés parmi les Enfants d'Israël, et parmi ceux qui ont suivi leur voie et étaient à leur image... Tout ce qui vous vient à l'esprit en lisant leurs histoires dans le Livre d'Allah, qui ne contient aucune fausseté.

La correction de la shakilâh et la restauration de ce qui a été altéré dans la personnalité :

Parmi les perfections de la religion et la complétude des bénédictions d'Allah envers la communauté médiane, il est essentiel de trouver ceux qui rétablissent ce qui a été altéré dans le shakilâh d’origine et ce qui a été affecté dans la fitra. Cela ne peut se faire qu’à travers la connaissance et la sagesse divine, et non par une idée ou une théorie personnelle. Le Prophète Muhammad ﷺ a dit : « Certes, Allah enverra à cette communauté, au début de chaque siècle, quelqu'un pour revivifier sa religion ». Le revivification ne concerne pas la substance de la religion, car elle est complète sans défaut et la grâce avec elle est totale et sans imperfection. Cependant, le revivification se fait dans la shakilâh des gens, qui a été influencé par le passage du temps et marqué par les résidus du monde, ainsi que par le non suivi des enseignements de la religion. Ainsi, par la miséricorde d'Allah, Il fait parvenir à cette communauté quelqu'un qui ajuste les shakilats des gens et rétablit leur équilibre. Ceci est particulièrement important là où le matérialisme a affecté les nafs, avec des tendances au rejet et à la rébellion contre la réalité qu’elle n’accepte pas, perturbant ainsi l'équilibre de ruh (l’âme, l’esprit) avec soi. La personnalité oscille entre ce qu'elle veut et ce que les autres attendent d'elle.

L’équilibre entre ruh et soi est une lumière parmi les lumières, que vous pouvez appeler la lumière de la lettre "ب" qui est la quiétude de ruh en soi, par l’installation de l’amour, de l’acceptation et de la satisfaction (et nous reviendrons à cela au cours de cette étude, avec la permission d'Allah).

Le moment précis du renouveau est fixé à 100 ans, correspondant à trois générations si l'on considère que chaque génération dure 33 ans. Cela indique que toute politique, idéologie, voire philosophie, est considérée comme dépassée après cent ans. De même, tout mode de vie matériel suit cette règle. Une réflexion sur les idéologies occidentales confirme cela. Par conséquent, le retour à la religion avec une méthodologie solide qui s'adapte aux shakilâts et normes de l'époque est nécessaire. Cela doit être exempt de tout effort psychologique individuel ou de tout conformisme psychologique mais doit être basé sur des fondements réels et doit être en harmonie avec le progrès scientifique naturel, sans le contredire. Ainsi, l'individu peut guider son époque à la lumière des enseignements divins pour réaliser un équilibre de miséricorde. Ces détails, en réalité, n'ont pas reçu leur part de recherche et d'investigation au sein des milieux scientifiques. Il est temps de le faire, à un moment où les langues se révoltent contre la dépendance à l'Occident, et où les esprits se révoltent contre le matérialisme. Les intellectuels occidentaux témoignent que les valeurs des générations se sont érodées et que leurs personnalités se sont détériorées.

 

La signification ancienne et moderne des miracles scientifiques dans le Coran et la Sunna :

Au cours des dernières décennies, ce qui a été appelé "le miracle scientifique dans le Coran et la Sunna" a émergé. Un groupe spécialisé de savants s’est attelé à suivre les revues scientifiques. Lorsqu'une découverte scientifique est faite, ils examinent ce qui correspond à cela dans le Livre d'Allah ou la Sunna du Messager d'Allah ﷺ, puis l'incluaient dans leurs recherches, qu'ils rédigeaient ensuite dans divers milieux. En réalité, on ne peut en aucun cas critiquer ceux qui se sont spécialisé dans ce domaine (nous demandons à Allah de les récompenser pour cela avec la meilleure récompense).

Le miracle scientifique du Coran et de la Sunna a été introduit au début du XIXe siècle, lorsque les découvertes scientifiques modernes ont commencé à concorder avec le Coran et la Sunna du Prophète ﷺ. Des travaux tels que "The Muhammadan Revelation" de Muhammad Rashid Rida et "Les fondements du droit musulman" d'Abd al-Wahhab Khallaf" ont inauguré cette approche et ont été suivi par d’autres.

Les savants se sont divisés sur cette approche, et la discussion perdure encore et implique des personnalités publiques telles que Zaghloul El-Naggar, entre autres. Deux camps sont apparus, l'un soutenant et défendant cette approche, écrivant et débattant à son sujet, et l'autre craignant cette approche, l'évitant et appelant à l'éviter par crainte de recherches et de théories qui pourraient être en contradiction avec elle. Ainsi, la critique se porte sur le Livre d'Allah plutôt que sur les exégètes et les interprètes. Ce débat et cette controverse sont bien connus et persistent, et il n'est pas nécessaire de s'y attarder. Cependant, il est important de souligner l'existence d'un troisième groupe, sans lien avec la science ni les miracles, qui pose la question : « Pourquoi ne leur avez-vous pas indiqué que la science empirique pourrait parvenir jusqu’ici ? »

Et voici le cœur de notre sujet, ce que nous cherchons à expliquer dans cette simple étude, avec l'espoir que des mains expertes l'aborderont pour construire une recherche scientifique inédite qui pourrait être intitulée : "Les miraculosité coranique dans les sciences", plutôt que "Les miracles scientifiques dans le Coran". Ceci basé sur la parole divine : « Nous n'avons omis aucun détail dans le Livre » [s6v38]. Cela signifie qu'il n'y a rien de petit ou de grand, de précis ou de général, qui soit bénéfique ou nuisible à l'humanité, sans que Dieu ne l'explique clairement dans Son Livre, que ce soit dans ses versets clairs ou subtils, dans la clarté de son sens ou dans la lumière de ses mystères... Notre Seigneur dit : « Car c'est sur toi que Nous avons fait descendre le Livre ‘tibyan’ (تِبْيَانًا) [comme une clarification] de toute chose et pour qu'il soit une guidance, une miséricorde et une bonne nouvelle pour ceux qui sont ‘muslimin’ (لِلْمُسْلِمِينَ) » [s16v89].

Pour être précis, le mot "Tibyan" désigne une action et c'est un dérivé du verbe "Bayyana", qui signifie « montrer », « révéler clairement » et « expliquer distinctement ». Ainsi, si le Livre, le Coran, est une explication pour tout, alors rien ne reste, en surface ou en profondeur, sans que Dieu ne l'explique clairement, évidemment et distinctement.

Cependant, la clarté de l’explication dépend des capacités du récepteur. Pour comprendre les significations linguistiques, le récepteur doit être familiarisé avec les arts de la langue arabe, ainsi qu'avec la jurisprudence, l'inférence, les fondements et la science du monothéisme... C'est également le cas pour toutes les autres sciences, qu'il s'agisse de ce qui est connu ou inconnu, comme la médecine, la chimie, la science des composants, et la science de la composition... et tout ce qui vous vient à l'esprit en termes de sciences, à condition que la compétence soit présente pour que la connaissance soit complète. Tout cela concerne l'explication de ce qui est dans le Livre d'Allah qui ne contient aucun défaut, et celui qui entre par ses portes illuminées recevra ce qui reste dans le grand verset : « et pour qu'il soit une guidance, une miséricorde et une bonne nouvelle pour ceux qui sont ‘muslimin’ (لِلْمُسْلِمِينَ) ».

Ainsi, si la connaissance coranique est accompagnée de guidance, de miséricorde, et de bonnes nouvelles, sachez que vous avez frappé à la porte de la connaissance divine dans le Livre d'Allah le Clément, car la connaissance coranique qui n'est pas accompagnée de guidance, de miséricorde, et de bonnes nouvelles, est comme des paroles inutiles et des chimères.

L’aspect miraculeux du Coran est reconnu dans la numérisation de ses mots, dans son ordre, dans son arrangement, dans son agencement, ainsi que dans ses lumières, ses mystères et tout ce qui est inconnu et incommensurable. Sa connaissance absolue demeure exclusivement chez Allah, le Sage et l'Omniscient. Notre Seigneur a dit : « Nul autre que Dieu ne connaît l'interprétation du Livre. Ceux qui sont enracinés dans la science disent : " Nous avons foi en Lui, tout vient de notre Seigneur ! " ».

Ibn Abbas a dit : " Le coran a été révélé selon quatre aspects : les choses licites et illicites, qui ne peuvent être ignorées (condition requise pour les rechercher et les mettre en pratique), et son interprétation est connue des savants (et ils doivent être écoutés car ce sont les personnes qualifiées), l'arabe que les Arabes comprennent (et dans cela, les niveaux diffèrent), et une signification que seul Allah connaît (et Il l'enseigne à qui Il veut parmi Ses serviteurs) ". Le Prophète ﷺ a prié pour Ibn Abbas, disant : "Ô Allah, accorde-lui la compréhension religieuse et enseigne-lui l'interprétation".

Interprétation des gens du tasawuf, leurs signes et leurs méthodes d'analyse :

Le tasawuf est la science des aspects intérieurs de la religion et de ses subtilités. Il est considéré comme la jurisprudence du comportement et est déclaré comme une obligation individuelle, comme le disent les experts dans ce domaine ou comme cela est nécessairement connu dans la religion. Il est également appelé la jurisprudence de l'intérieur (et n'est pas reconnu par ceux qui le nient). Son origine est basée sur les paroles d'Allah : « Et ne vous approchez pas des turpitudes, apparentes ou cachées » [s6v151], et Sa parole : « Dis : Mon Seigneur a seulement interdit les turpitudes, apparentes ou cachées » [s9v33].

Ainsi, si les turpitudes apparentes concernent les membres externes et sont par exemple : le vol, l'adultère et le meurtre interdit par Dieu sauf en cas de légitime défense, et pour lesquels des limites ont été établies, les turpitudes internes sont quant à elles à l’exemple de la haine, de l'envie, de la malveillance ou de l'orgueil, qui sont interdites de manière explicite et sans ambiguïté.

Ces turpitudes internes sont liées aux sens internes, et leur interdiction est claire et sans équivoque. Bien que la jurisprudence externe ait des principes liés aux limites et à leur exécution, la jurisprudence interne est conditionnelle et a ses adeptes. Elle fait partie des domaines de la foi, et sa relation avec l'intention dans les actions permet au serviteur d'atteindre la pureté des états intérieurs. Il est rapporté qu’Al-Hasan Al-Basri a dit : " La foi n'est pas basée sur le souhait ou l'ornement, mais elle réside dans ce qui est fermement établi dans le cœur et que l'action confirme. Certains gens quittèrent ce monde sans aucune œuvre à leur actif et dirent : 'Nous pensons bien de Dieu', et ils mentaient. S'ils pensaient bien de Dieu, ils auraient fait de bonnes actions."

Les piliers de la religion et la méthode de comportement correcte :

Ce vers quoi notre jeunesse cherche et se penche en tant que chercheurs, c'est l'examen des textes originaux (le Coran et la Sunna) et l'exploration de leurs profondeurs afin de parvenir à la compréhension véritable du texte. C'est uniquement cela qui qualifie l'individu en quête de vérité pour se positionner devant les portes de l'interprétation, qui peut être accomplie par les érudits en matière de guidance et d'émulation, et ainsi corriger les actions et les situations des gens. Son origine réside dans la parole divine : « Lorsqu'une rumeur leur parvient, rassurante ou alarmante, ils la propagent. S'ils l'avaient rapportée au Prophète et à ceux d'entre eux qui détiennent l'autorité, quelqu'un aurait su, après avoir pesé l'affaire, s'il fallait l'accréditer. Si la grâce et la miséricorde de Dieu n'étaient pas sur vous, vous auriez certainement suivi le Démon, sauf quelques-uns d'entre vous. » [s4v83].

Nous commençons, avec l'aide d'Allah le Très-Haut, par examiner le hadith noble (qui ne s'efface pas de la mémoire des musulmans) connu sous le nom de Hadith de Jibril, dont le texte est le suivant :

D'après Omar (qu'Allah soit satisfait de lui), il a dit : "Alors que nous étions assis avec le Messager d'Allah ﷺ un jour, un homme aux vêtements d'une blancheur éclatante et aux cheveux d'une noirceur intense apparut devant nous. Aucun signe de voyage ne pouvait être décelé sur lui, et aucun d'entre nous ne le reconnaissait. Il s'approcha du Prophète ﷺ et s'assit en plaçant ses genoux contre les siens, posant ses mains sur ses cuisses, puis il demanda : 'Ô Muhammad, informe-moi sur l'Islam.' Le Messager d'Allah ﷺ répondit : 'L'Islam consiste à témoigner qu'il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah et que Muhammad est le Messager d'Allah, à accomplir la prière, à donner l'aumône légale (zakat), à jeûner pendant le mois de Ramadan, et à accomplir le pèlerinage à la Maison sacrée si tu en as les moyens.' L'homme dit : 'Tu as dit la vérité.' Nous fûmes surpris qu'il lui pose des questions tout en confirmant ses réponses.

Il demanda ensuite : 'Informe-moi sur l’iman (la foi)' Le Prophète ﷺ répondit : 'La foi consiste à croire en Allah, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses messagers, au Jour Dernier, et à croire au destin, qu'il soit bon ou mauvais.' L'homme dit : 'Tu as dit la vérité.'

Il demanda ensuite : 'Informe-moi sur l'ihsan (l'excellence ou la bienfaisance).' Le Prophète ﷺ dit : 'C'est d'adorer Allah comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, Lui te voit.'

L'homme demanda ensuite : 'Informe-moi sur l'Heure (de la fin des temps).' Le Prophète ﷺ répondit : 'Celui qui est interrogé n'en sait pas plus que celui qui pose la question.' L'homme demanda : 'Alors, informe-moi de ses signes.' Le Prophète ﷺ dit : 'C'est que la servante donnera naissance à sa maîtresse, et que tu verras des démunis, des bergers en guenilles, rivaliser dans la construction de gratte-ciel.' Puis, il s'en alla.

Je restai un certain temps, puis le Prophète ﷺ dit : 'Ô Omar, sais-tu qui était cet interlocuteur ?' Je répondis : 'Allah et Son messager sont plus savants.' Il dit : 'C'était Jibril (Gabriel) qui est venu à vous pour vous enseigner votre religion.'" (Rapporté par Muslim).

Il s'agit du texte du hadith et de la narration d'Omar ibn al-Khattab à ce sujet. Quant à son examen et à l'extraction des règles qui en découlent, il présente plusieurs aspects, comme l'ont démontré les érudits au fil des années et des siècles (ces informations sont disponibles dans les livres et sur les enregistrements), et les musulmans en ont bénéficié selon leur attachement dans la religion. Nous allons tenter de mettre en évidence certaines facettes de cet examen et de cette élaboration dans le but d'acquérir une connaissance, en espérant ainsi pouvoir interagir avec elles, car elles constituent une partie intégrante du hadith. Voici quelques-unes de ces facettes :

1) Le scénario du dialogue et la "dramatisation" de la discussion

Je m’excuse pour le terme qui peut être inapproprié. Le scénario et l’importance de la discussion pourrait rapprocher certains de nos intellectuels dont la connaissance s'est égarée parmi les dénominations et les termes, négligeant la sagesse du discours et la distinction des discours en son sein.

A- Le contexte du hadith : Le hadith s'est produit entre l'ange de la révélation, Jibril (Gabriel), et le messager de la révélation divine, Muhammad ﷺ, lors des cent derniers jours de sa vie (c'est-à-dire après le pèlerinage d'adieu et après la révélation du verset : « Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et J'ai accompli sur vous Mon bienfait, et J'agrée l'Islam comme religion pour vous » [s5v3]). Cela signifie que le récit (ou le discours révélé) contenait l'essence de la religion et les lumières du comportement juste.

B- L'apparition de l'ange Jibril, que la paix soit sur lui, devant toutes les personnes présentes parmi les compagnons (et c'est la seule fois où cela se produisit), ce qui indique l'importance de l'événement et la grandeur de la nouvelle.

C- La disposition des questions selon un ordre spécifique, au nombre de quatre, toutes liées à la compréhension de l'essence de la religion. Cela montre que l'ordre des priorités doit être respecté, que les quatre questions doivent être traitées dans leur intégralité et non partiellement, et qu'elles doivent être abordées dans un ordre logique plutôt que selon les préférences individuelles. C'est pourquoi la nécessité a conduit à les nommer "piliers de la religion", englobant l'Islam, la foi, l'excellence et la connaissance des signes de l'Heure (Islam, Iman, Ihsan et ‘Ilm As-Sa’a).

D- L'ange Jibril, que la paix soit sur lui, confirmait chaque réponse du Prophète ﷺ en tant que vérité, comme l'a souligné Omar : "Nous étions étonnés qu'il le questionne et le croie." Lorsqu'il s'en alla, le Prophète ﷺ demanda à Omar : "Sais-tu qui était cet homme ?" Omar répondit : "Allah et Son messager le savent mieux." Le Prophète ﷺ dit alors : "C'était Jibril, il est venu pour vous enseigner votre religion." Cela indique que l'instruction était dirigée vers la communauté musulmane à travers les compagnons honorables.

2) La structure du dialogue

Les questions étaient ordonnées en commençant par l'Islam, puis l’iman (la foi), puis l’ihsan (l'excellence), et enfin As-Sa’a (l'Heure), ce qui indique une orientation précise dans la science pour former la personnalité du croyant. Cela permet d'atteindre un équilibre pour le croyant, rendant ses efforts bénéfiques pour lui-même et pour les autres, dans son cercle proche et lointain. Les détails sont les suivants :

A- L'Islam et ses cinq piliers bien connus : l’attestation de foi, la prière, l'aumône, le jeûne et le pèlerinage pour ceux qui en sont capables. Tous ces piliers sont liés à la formation de la dimension extérieure de l'individu musulman, et ils concernent les membres extérieurs du corps. Ils sont considérés comme le début incontournable, et les autres aspects de la foi ne sont pris en compte qu'après leur établissement, car ils constituent la base.

B- L’iman (la foi) et ses six piliers : la foi en Dieu, en Ses anges, en Ses Livres, en Ses messagers, au Jour Dernier, et en la prédestination, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Pour approfondir la recherche sur la foi, une attention particulière a été accordée à la foi en les Livres et les messagers, afin de garantir une compréhension profonde de la foi au Jour Dernier, le jour où la foi en la prédestination, qu'elle soit bonne ou mauvaise, est pleinement réalisée.

En ce qui concerne la foi en Ses Livres et en Ses messagers (dans l'ordre de la foi en eux, une mise en garde est nécessaire pour clarifier leurs significations. Il est naturel que la foi en Ses Livres et messagers soit mentionner, car la mission des messagers est préalable à la communication des livres) sauf en ce qui concerne le Messager d'Allah Muhammad ﷺ, basé sur la parole divine : « Le Messager a cru en ce qui lui a été descendu de la part de son Seigneur, et les croyants, tous ont cru en Allah, en Ses anges, en Ses livres et en Ses messagers... » [s2v285] car le Prophète ﷺ connaissait les livres à travers le Noble Coran, comme il l'a dit : " J'ai été reçu la place de la Torah parmi les textes longs, et j'ai été reçu la place des Psaumes parmi les centaines, et j'ai reçu la place de l'Évangile parmi les détaillés, et j'ai été favorisé par le Coran détaillé." Il a également connu les prophètes et les messagers à travers la guidance et l'imitation. Donc, lorsque vous entendez : "Ô Allah, envoie des bénédictions sur celui par qui les secrets se sont ouverts, les lumières se sont déployées, la vérité s'est élevée et les connaissances d'Adam sont descendues, rendant impuissantes les créatures", dites : « Gloire à Toi, nous n'avons de connaissance que celle que Tu nous as enseignée, car Tu es le Savant, le Sage » [s2v32].

Si vous empruntez cette voie, orientez-vous vers les aspects de la foi en suivant ses différentes branches. En effet, le Prophète ﷺ a mentionné : "La foi est composée de soixante-dix et quelques branches, la plus élevée d'entre elles étant la déclaration qu'il n'y a de divinité digne d'adoration qu'Allah, et la plus basse est de retirer un obstacle du chemin". Comment peut-on atteindre les sommets de la foi sans en connaître les différentes branches, alors que le Prophète ﷺ les a comptées et détaillées, mettant en lumière les plus élevées parmi les plus basses ? Jusqu'à présent, ces branches n'ont pas été classées ni organisées par les érudits pour servir de guide aux étudiants.

Pour celui qui évoque les branches de la foi, qu'il comprenne qu'elles sont en contradiction avec les branches de la mécréance, toutes réunies chez les Enfants d'Israël comme mentionné dans le Livre d'Allah. Celui qui est intéressé par cette recherche doit y retourner explicitement, car elles sont clairement exposées dans le Rappel Sage d'Allah, et Allah est Celui qui guide et assiste. Il se peut que les branches de la foi se chevauchent avec le hadith du Messager bien-aimé ﷺ : "Les Juifs se sont divisés en soixante-et-onze groupes, et les Chrétiens se sont divisés en soixante-douze groupes. Cette communauté se divisera en soixante-treize groupes, tous en Enfer sauf un, on lui demanda : Qui sont-ils, ô Messager d'Allah ? Il dit : Ceux qui sont sur ce que je suis moi-même et mes compagnons". Nous voulons que les recherches dans cette approche se concentrent sur la fin du hadith : "Ceux qui sont sur ce que je suis moi-même et mes compagnons", qui est la réalité de la foi (en d’autre terme l’enracinement des branches de la foi). Il s'agit également d'éviter les branches de la mécréance des chrétiens et des juifs (qui sont au nombre de soixante-dix dans tous les cas). Comprenez bien cela si vous voulez établir une science du nafs qui élève les réalités de la foi et trouve un équilibre loin de l'humiliation et de la défaite...

Je ne veux pas m'étendre dans la recherche, mais la nécessité l'exige, et la situation est pressante à un moment où la religion est ritualisée et les peuples se dispersent en suivant des caprices inhérents à la nature du nafs, qu’ils ont appelés "des sciences", et en suivant des pensées et des créations intellectuels qu’ils ont appelés "conceptions". Que ceux qui aspirent à la vérité compétissent donc entre eux...

Enfin, que ceux qui suivent la voie droite sachent que "la foi en la destinée, qu'elle soit bonne ou mauvaise" ne peut être établi que s’ils suivent la voie droite, selon les branches de la foi et s'ils réussissent à surpasser les branches de la mécréance et de la défaite. Ceci est un rappel, que celui qui le veut prenne donc le chemin vers son Seigneur.

C- L'Ihsan : C'est ici que commence la réussite du comportement, et que ses fruits deviennent apparents et suffisamment mûrs pour être récoltés, car ils sont inondés par les bienfaits du Roi des rois qui se répandent sur l’individu. Si dans l'islam la droiture extérieure de l'individu musulman et de son entourage est une réalité, et si la foi (iman) corrige le comportement intérieur pour ancrer ses lumières et ses mystères, cela signifie que la personnalité est formée par l'islam et la foi. Elle réalise la vérité de sa propre shakilâh et de la création avec laquelle Allah l'a créée. Elle entre alors dans le pilier de l'Ihsan, ce qui signifie faire le bien, ou du moins essayer de faire de son mieux dans ce que l'on fait et de ce que l'on apprend. À chaque fois, cela repose sur les piliers de l'Islam et de l’iman, puis sur la créativité effective et actuelle dans la shakilâh que l’on incarne, c’est simplement cela l'ihsan.

Appelez-le comme vous voulez : l’excellence, la piété, le détachement ou la bienfaisance… Vous ne trouverez rien de meilleur que ce nom que les pieux prédécesseurs lui ont donné : le TASAWUF.

Mais ne le négligez pas, car c'est le troisième pilier parmi les piliers de la religion, celui qui élève l'Islam du musulman, qui sublime l’iman du croyant et qui le fait progresser dans l'échelle de la vertu. C'est, si vous le souhaitez, l'appel à l'accord entre la droiture du serviteur et la réforme de son environnement et de son cercle (et c'est ce que nous expliquerons plus tard, avec la permission d'Allah). C'est le sens réel de l'Islam, qui est le secret du nom d'Allah, As-Salam (qui signifie la Paix, et son contraire est la guerre et les discordes)."

Il y a eu une définition de ce terme "Tasawuf" comme le troisième pilier parmi les piliers de la religion, lorsque les voies religieuses ont divergé dans la vie matérielle des gens. Certains se sont spécialisés dans le premier pilier, l'islam, qui est la science des obligations, et d'autres se sont spécialisés dans le pilier de l’iman, qui est la science des fondements de la croyance et du monothéisme. Certains se sont spécialisés dans les affaires matérielles de ce monde, se contentant des aspects extérieurs de la religion, et se préoccupant des avantages matériels, c'est là que les partis politiques et les arts du leadership ont émergé, et les gens se sont spécialisés dans les joutes linguistiques, les égarements philosophiques, et la préservation des sièges. C'est à la sagesse divine que Dieu ait suscité, par Sa grâce, des gens qui préservent les signes de la religion de manière à les revivifier pour les peuples. Ce terme "tasawuf" a été utilisé pour honorer ses adeptes ou pour ceux qui voient en lui une rectitude dans la religion et une stabilité sur la voie droite. Le terme est resté ainsi tout au long des siècles, pour une raison principale : les gens du tasawuf ont laissé aux gens ce sur quoi ils se disputent dans leurs affaires mondaines et se sont occupés de ce qui les concerne dans l'au-delà.

Le "Tasawuf" a été mal compris de l'extérieur par les juristes de l’externe, comme la tentation de Junayd et le jugement d'al-Hallaj. Cependant, au cours des premiers siècles, le tasawuf était attribué à la sagesse mentionnée dans le hadith rapporté de Hudhayfah ibn al-Yaman : "Un groupe guidera sans ma guidance. Tu les reconnaîtras et les renieras". Mais dans les siècles ultérieurs, après que les ténèbres ont pris le dessus sur ce qui était apparent dans la religion, une fois qu'ils ont pris le contrôle des affaires du monde, ils ont commencé à se spécialiser dans la création de spécialistes qui sont comme ceux décrit par le Noble Prophète dans le même hadith : "Des prédicateurs aux portes de l'Enfer. Quiconque les suit dans cet appel, ils se précipitent en Enfer." J'ai dit : ‘Ô Messager d'Allah, décris-les pour nous." Il a dit : "Ils sont de notre peau et parlent notre langue...""

Il est évident pour toute personne raisonnable, et clair pour tout distrait, que l'attaque contre le pilier interne de la religion, le pilier actif parmi les piliers de la religion, l'Ihsan ou le tasawuf, a provoqué des innovations et une déviation parmi ses adeptes. Certains les ont déclarés hérétiques et ont corrompu leurs rangs. Certains les ont même qualifiés de mécréants et les ont expulsés de la communauté... Ils savaient pourtant parfaitement la validité de la parole du Saint Prophète ﷺ : "Lorsqu'un homme déclare son frère mécréant, c'est l'un d'eux qui mérite cela." Seuls ceux qui le pratiquent oseront dire cela, alors comprenez-le.

L'outrage des gens des ténèbres envers les messages des messagers et les prophéties des prophètes, comme mentionné dans le Noble Coran, a eu lieu. De même, l'outrage a été commis contre les piliers de la religion. De même, le mensonge s'est infiltré dans les hadiths, tout comme l'ajout et la suppression dans le Livre d'Allah, si ce n'était pas pour la grâce, la miséricorde, et la préservation par Allah de Son Livre et de la Sunna de Son Messager. L'erreur s'est produite dans la science des hadiths par la falsification, et dans la science du monothéisme par l'anthropomorphisme et le matérialisme. Cela s'est produit dans chaque détail des composants de la religion, et même dans les détails minutieux de ses piliers, tels que les ablutions et la prière... Cela a également eu lieu dans les premiers piliers de la religion, et cela a eu lieu dans le troisième pilier : l'Ihsan ou le tasawuf, que ce soit de la part de ses ennemis ou de ceux qui prétendent en faire partie. Ainsi, aucun individu sensé ne demanderait à annuler la science des hadiths parce qu'il y a eu des erreurs d'invention, ni de nier la science de la croyance parce que des erreurs se sont produites.

Il y a des falsifications et des entraves... Comment peut-on accepter que quelqu'un propose de supprimer la science du tasawuf parce qu'il y avait des ennemis ou des faux prétendants ? Quiconque entre dans le domaine de la recherche trouve des troupes spécialisées dans cette falsification. Ces troupes ont même atteint les tribunes académiques et se sont spécialisées dans ce domaine. Des universités ont adopté ce sujet, attribuant des doctorats et des diplômes, et des pays et des organisations l'ont également pris en charge. Alors, comprenez bien.

L'urgence absolue est la suivante : Il est impératif et urgent d'élaborer un programme pour activer ce pilier parmi les piliers de la religion, car :

1. C’est une partie indivisible de la religion, et la perfection de la religion ne peut être atteinte qu'avec la perfection de ses piliers. Comment une ablution ou une prière peut-elle être valide si l'un de ses piliers ou de ses obligations est négligé ?

2. L'Ihsan (le tasawuf) est une extension des deux piliers de l'Islam et de l’iman. Ainsi, si le croyant est bien établi dans son aspect extérieur par l'Islam et dans son aspect intérieur par l’iman, il lui est alors permis de commencer à suivre la voie droite et le chemin droit. Il peut investir sa propre personnalité en paroles, actes et état, pour en bénéficier lui-même, et en faire bénéficier sa famille et son environnement proche et lointain. Il est également permis de lier les piliers restants de la religion à ce qui précède (car il reste un dernier pilier lié à la continuité des avantages et au secret de l'écoulement du temps, et cela sera expliqué).

3. L'Ihsan (le tasawuf) ne se construit pas comme nous le désirons, mais tel comme il doit être. Par conséquent, c'est une science autonome, complète en elle-même, avec ses comportements et ses composantes, tirant sa substance du Livre d'Allah et de la Sunna de Son Messager ﷺ. Si vous le souhaitez, dites que c'est l'essence et la quintessence des piliers de la religion qui le précèdent, et la base solide de ce qui vient après, préservant ainsi l'œuf de la religion et l'équilibre des musulmans par la grâce d'Allah. Ainsi, il est une condition nécessaire, et en tant que tel, il possède des principes fondamentaux (dont on ne peut se passer en aucune circonstance). Comme c'est une science divine, il est impossible qu'il soit remplacé par d'autres idéologies, disciplines ou sciences, que ce soit la science des idées, des sciences politiques, sociales ou comportementales."

Le fruit de cette science dans les meilleures générations est celui qui a élevé les âmes dans divers domaines du savoir et a atteint l'équilibre dans tous les aspects, malgré la faiblesse des ressources et la rareté des outils. Cela est dû au fait qu'elle a tiré ses méthodes de l'approche du maître des premiers et des derniers, le Messager du Seigneur des mondes ﷺ ; et personne n'ignore son histoire, sa sphère d'influence, ses capacités et ses ennemis... En contrepartie, ses réalisations en seulement 23 ans, "seulement, seulement", sont résumées succinctement comme suit :

- Élévation d'une société bédouine ignorante, démunie, sans culture, civilisation, ni éducation (à côté des Perses et des Romains) qui ont évolué de manière remarquable en seulement 23 ans. Ils sont passés de la barbarie (enterrant leurs filles vivantes et brandissant des bannières rouges, participant à des guerres incessantes et adorant 360 idoles dans la Kaaba) à la plus haute civilisation possible. Ils ont utilisé toutes les ressources mondiales, toutes les idéologies utiles, et mobilisé toutes les compétences disponibles, sans rencontrer d'obstacle, d'opposition ni d'ennemis. La nature, le climat et toutes les richesses les ont soutenus dans les droits de l'homme, les droits des femmes, des enfants, des animaux, en politique, en guidance, en sociologie, et dans la formation de la personnalité réelle, même dans la gestion des affaires de guerre et l'utilisation des temps de paix. Et tout cela sans aucune ombre ou résistance.

- Ce devrait être une référence pour tous les intellectuels, historiens et savants de la civilisation et de la société, musulmans ou non. C'est la trame de chaque État, civilisation et structure politique individuelle ou collective. Ne devrions-nous pas nous poser la question : qu'ont-ils accompli ? Comment ont-ils atteint ces sommets ? Quelles technologies et idéologies ont-ils utilisées ? Quels savoirs ont-ils acquis et où les ont-ils appris ?

- Cette science éminente (l'Ihsan ou le tasawuf) libère les facultés naturelles de l'homme et ses capacités intrinsèques, le libérant des influences extérieures et des facteurs corrompus qui altèrent la véritable nature humaine. Seulement ainsi l'homme peut réaliser la communication entre ses propres composants et les éléments environnants, avec lesquels il a une relation d'existence et de continuité. Même si la compréhension de cette science n'est pas une obligation absolue (pour spécifier les nuances et teinter les temps et les lieux d'influences), la foi en elle et l'action en conséquence sont suffisantes (car le secret du changement le nécessite, comme on dit : tout ce qui est caché n'est pas nécessairement nié, et toute affirmation n'est pas nécessairement vraie).

Quand ce savoir a été absent du grand public et que ses détenteurs ont été exclus (soit par l'injustice des agresseurs ou par la négligence de ses débiteurs), les gens ont été privés de ses lumières et de ses secrets. Les portes ont été ouvertes à la confusion du public, avec l'engouement scientifique pour les "énergies" et les "chakras", ainsi que pour les sciences psychologiques modernes et la psychologie transcendantale...

4. L'Ihsan (ou le le tasawuf) est l'un des piliers de la religion qui préserve ce qui le précède (l'Islam et l’iman) et qualifie pour le quatrième pilier de la religion, qui est : la science de la fin des temps ou la jurisprudence de la fin des temps (ou comme les Yéménites l'appellent : "la jurisprudence des transformations"). Comme on dit : "Celui dont le début est correct, la fin sera correcte".

D - Science de la fin des temps : ou "la jurisprudence des transformations", comme les frères yéménites l'ont appelée, et ils l'ont également appelée "l'année des positions". C'est le quatrième pilier de la religion, dont le Prophète Muhammad ﷺ a indiqué les signes, comme cela est bien connu dans le hadith de Jibril, où il a dit : "[...] Informe-moi sur l'Heure." Il a répondu ﷺ : "Celui qui est interrogé n'en sait pas plus que celui qui pose la question." Il a ensuite demandé : "Informe-moi de ses signes." Il a répondu ﷺ : "Que la servante donne naissance à sa maîtresse, et que tu voies les va-nu-pieds, les nus, les démunis et les bergers rivaliser dans la construction [...]"

La jurisprudence de la fin des temps (alors que nous avons franchi ses portes les plus larges et marchons dans ses sentiers les plus étroits et les plus difficiles) a vu toute ses indications se manifestées. L’interrogation est : a-t-on vu la servante donner naissance à sa maîtresse ? Comme l'a dit le Prophète ﷺ, ainsi que les armées effrayantes qui les suivent, les sorcelleries bien établies et les programmes modernes... De même, la deuxième moitié "et que tu voies les va-nu-pieds, les nus, les démunis et les bergers rivaliser dans la construction" et ils ont rivalisé dans la construction. Les valeurs humaines (de l'homme bédouin qui considère ses valeurs comme son capital vital et qui considère sa religion et sa croyance comme la quintessence de son objectif) ont été corrompues, et les équilibres ont été perturbés chez les va-nu-pieds en compétition pour le monde (en s'élevant dans la construction et au-delà), s'éloignant des valeurs de satisfaction, d'acceptation, et s’éloignant de la voie du Prophète et Messager ﷺ (et en cela réside le secret de la préservation d'Allah pour la nation, avec la défense mutuelle comme mentionné dans le verset : « Si Allah n'avait repoussé les gens les uns par les autres, la corruption aurait prévalu sur terre. Mais Allah est le Détenteur de la Faveur pour les mondes » [s2v251]) ... Ce qui a une explication particulière que j'ai abordée ailleurs.

En résumé, il en ressort ce qui suit :

La jurisprudence de la fin des temps ou la jurisprudence des transformations, peut également être appelée "jurisprudence du changement et de l'impression des variables", en référence à la parole d'Allah : « Dieu ne change rien à l'état de choses dans lequel se trouvent les hommes tant que ceux-ci ne changent pas ce qui est en eux-mêmes » (s13v11] ou "la jurisprudence de l'équilibre entre la rectitude et la corruption de l'homme", en partant de la parole d'Allah : « Il a élevé le ciel et y a établi l'équilibre afin que vous ne transgressiez pas la balance. Evaluez donc la pesée avec exactitude et ne faussez pas la balance » [s55v7 à 9].

La jurisprudence des transformations, des changements, ou de l'équilibre, régit toutes les sciences et c’est le dernier pilier parmi les piliers de la religion. Il ne commence qu'après la rectitude dans le troisième pilier, l'ihsan ou le tasawuf, qui n'est valable que par la rectitude de la foi, qui ne peut être atteinte que par la perfection de l'Islam... (Je répète cela en raison de son importance).

Ce pilier a toujours été présent dans la loi divine des prophètes et des nations précédentes, et son application a toujours été en cours. Il représente l'essence des actions dans ce monde et leurs fruits dans la religion. Sinon, que signifie la parole d'Allah par la bouche du prophète Noé (paix soit sur lui) : « J'ai dit : "Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est Celui qui pardonne généreusement. Il vous fera descendre du ciel une pluie abondante ; Il vous assistera par des richesses et des enfants ; Il vous donnera des jardins et vous donnera des rivières. Pourquoi n'espérez-vous pas en Dieu avec révérence, Lui qui vous a créés par phases successives ? " » [s71v10 à 14].

Quel est le lien entre la demande de pardon, la pluie, la bénédiction des biens, la rectitude des enfants, la terre... Et que signifie la parole d'Allah : « Chacun d'eux Nous en avons saisi pour son péché. Parmi eux, il en est à qui Nous avons envoyé un ouragan, à d'autres, le Cri, à d'autres, Nous avons fait trembler la terre, et à d'autres Nous les avons noyés. Allah n'a pas été injuste envers eux, mais c'est eux-mêmes qui ont été injustes » (s29v40] ? Quel est le type de péchés qui entraîne une tempête, un cri, ou la noyade ?

C'est la spécialité du quatrième pilier parmi les piliers de la religion, celui qui guide le "révivificateur de la religion" au sommet du siècle, à la lumière des déviations comportementales dans la nation qui nécessitent rectification. C'est par lui que la loi est réparée pour que la rectitude soit établie et que l'équilibre soit réalisé. Si cela n'est pas digne de l'attention des savants et des dirigeants, et s'il ne mérite pas l'intérêt des universités, des intellectuels, des laboratoires, des centres et des chercheurs, alors qu'est-ce qui est important ? Quelle est l'importance de la recherche scientifique et quelle est son véritable objectif dans l'ensemble ?... Si la religion n’était pas complète dans le Livre de notre Seigneur, et dans la Sunna de notre maître Mohammed ﷺ, alors nous n’aurions pas besoin d’une religion imparfaite, dépourvue de perspective et corrompue par les agissements des humains, des djinns et des démons.

Ô vous qui êtes responsables des affaires, ô vous qui êtes sages et pieux, sauvez ce qui peut être sauvé, car la situation est grave. Sauvez ce qui reste avant que le malheur ne se répande, et que chacun soit pris pour son péché. J'ai entendu de la part de quelqu'un qui ne parle pas par passion : "Précipitez-vous vers les actions comme des morceaux d'une nuit sombre. L'homme peut être croyant le matin et devenir mécréant le soir, et le soir, il peut être croyant et devenir mécréant le matin. Il vend sa religion pour une portion du monde." Et le Prophète ﷺ a dit : "L'Heure ne se lèvera pas tant que l'on dit sur terre : « Allah, Allah... » ", et dans une autre narration : « La ilaha illa Allah ».

Ô vous qui êtes responsables de la religion, ce quatrième pilier est une "condition de validité, de nécessité et de perfection" dans la religion. Il a été rapporté du Prophète bien-aimé ﷺ plus de mille hadiths spécifiquement liés à cela, et cela nécessite une compréhension spécifique, une jurisprudence spécifique et une application spécifique. Les érudits et les prédicateurs ont largement discuté de ses événements "morals" de manière suffisante, en particulier dans les tentations de Gog et Magog, dans l’évènement du Messie (paix soit sur lui), dans le combat des Juifs et la tentation de l'Antéchrist. Les musulmans, savants et gens ordinaires, se sont habitués à se contenter de raconter ces histoires, à les répéter, à les apprécier en les écoutants et à en être émus (tout comme les récits d'Antar et Abla ou les histoires de grands-mères). La vérité est que, si sciences ne sont pas des leçons applicables dans l'action correcte, la persévérance en elle et l'intention sincère, elles restent des paroles sans action. Notre Seigneur, exalté soit-Il, dit : « Ô vous qui avez cru, pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ? C'est une grande abomination aux yeux d'Allah que de dire ce que vous ne faites pas » [s61v2].

La sagesse dit : "L'espoir est porté par l'action, sinon c'est juste un souhait ». Et quand Soufyan Ath-Thawri entrait en isolement dans le désert auprès de Rabia, et quand elle lui disait quelque chose qui le réveillait, il disait : "Malheureusement pour la tristesse !" Elle lui disait : " Dis plutôt : Malheureusement pour la rareté de ta tristesse. Si ta tristesse était sincère, tu ne trouverais pas l'espace pour respirer. "

Ce dicton peut être difficile à comprendre, ou peut-être que l'érudit pourrait déduire les règles de manière littéraire ou en fonction de ce qui en ressort. Cependant, la question est plus profonde que cela. Dans les derniers jours où les situations se compliquent, où la vision s'obscurcit, et où les oreilles deviennent sourdes (ce qui sont toutes des raisons et des symptômes d'une maladie mentionnée dans le Livre d'Allah, et qui n'ont pas encore été soulevées sur les tables de la recherche scientifique, étant des dilemmes dans la compréhension correcte de la religion. Ils seront abordés, avec l'aide d'Allah), j'ai dit "qu'il est nécessaire de comprendre en puisant des principes de la réalité et des branches de la loi, car l'effort avec l'existence du texte est une perte du texte". Et comme la jurisprudence des derniers temps est spécifique, elle ne néglige pas les textes, mais elle encadre en amont et clôture en aval la compréhension du texte et son application de la manière requise. Un exemple clarifiera le propos, comme suit :

L’ordonnance du convenable et l’interdiction du blâmable constituent l'épine dorsale de la préservation de la sécurité de la communauté et est un élément qui diagnostique les changements en son sein. Notre Seigneur dit : « Vous êtes la meilleure communauté, qu'on ait fait surgir pour les gens, vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez en Allah » [s3v110]. Les érudits ont abondamment traité ce sujet, mais il est nécessaire de souligner quelques considérations liées à notre sujet, "la jurisprudence des derniers temps". Recommander le bien (Al-Amr bil-Ma'ruf) doit être effectué selon les normes du bien, et l'interdiction du mal (Al-Nahy 'an Al-Munkar) ne doit pas être faite de manière blâmable comme l'ont expliqué nos savants. Cependant, cette question comporte deux aspects distincts :

  • Le premier aspect, connu du grand public, concerne des actions telles que la prière, le jeûne, le mensonge, la triche, la fornication, etc. L'ordre ou l'interdiction de ces actes est une obligation, mais soumise à des conditions, comme mentionné précédemment. Celui qui ordonne ou interdit doit se comporter avec la lumière de l'ordonnance du bien et de l'interdiction du mal, sinon son ordre peut se transformer en une augmentation de la désobéissance, voire son interdiction peut conduire à l'humiliation et à la défaite. Même s'il s'agit d'un proche, que celui qui donne l'ordre se comporte avec les lumières du maître des premiers et des derniers.
  • Le deuxième asepct, connu des spécialistes, concerne les érudits, les juristes et les personnes en autorité. Il est impératif pour celui qui ordonne ou interdit de s'assurer de la validité de ses paroles, de comprendre ce qui se passe réellement, et de connaître les règles d'Allah à ce sujet. Il doit être sûr de ce qu'il dit et doit être au courant des circonstances. Son jugement ne doit pas s'écarter du dogme établi ou des divergences entre les savants, car cela a provoqué une grande division au sein de la communauté musulmane pour cette raison. Par conséquent, que celui qui ordonne le bien et interdit le mal se préserve de ces écueils et dangers.
  • Un troisième aspect apparaît, et c’est celui que nous visons dans ce chapitre (qui est le quatrième pilier des piliers de la religion). Nous constatons que l'ordre du bien et l'interdiction du mal ne sont pas exempts de critiques, que ce soit dans les prêches, les médias, ou même dans les interactions sociales. Il est parfois perçu comme lourd ou comme un discours dépassé, et il peut même être réfuté, parfois avec force, comme si vous aviez ordonné un mal ou interdit un bien. Quelle est la raison de cela ? À quoi attribuons-nous cette triste réalité ?"

En ouvrant la porte de cette question, nous découvrons diverses idées, bien que la religion soit complète et que Notre Seigneur dise : « Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion... » [s5v3]. Ainsi, lorsque la religion est "incomplète" nous la complétons par des suggestions, et si elle est brisée nous la restaurons avec effort ? Si une telle intention est présente dans la religion, envers le Livre du Seigneur des mondes et envers le message du maître des premiers et des derniers, alors l’individu doit renouveler sa foi par l’attestation de l’unicité avant d’entrer dans les piliers de l’Islam, afin de ne pas dire qu’il y a la foi, l’excellence, ou autre chose après cela.

Justificatifs de la réponse : L'ordre du bien et l'interdiction du mal ont un émetteur (ce qui a été expliqué précédemment) et un récepteur, qui est la personne chargée d'ordonner ou d'interdire. Il est nécessaire qu'elle soit saine d'esprit et de compréhension pour comprendre et approuver ou refuser (si cela la conduit à être mécréante ou à être en opposition). Cependant, il peut y avoir des individus qui ne sont pas qualifiés pour comprendre l'ordre et l'interdiction en raison d'une altération de leur compréhension (et la médecine moderne a avancé dans la compréhension de ce phénomène, sauf pour ceux qui délibérément le nient).

Le Prophète Muhammad ﷺ a dit : "Le stylo a été levé de trois [personnes] : du dormeur jusqu'à ce qu'il se réveille, du jeune enfant jusqu'à ce qu'il atteigne la puberté, et du fou jusqu'à ce qu'il retrouve sa raison." (L'état de retour à la raison chez une personne atteinte de folie peut être partiel ou total, et cela peut également être lié à une compréhension limitée. Les différents types de troubles diaboliques de l'esprit, du cœur ou du corps sont expliqués par ceux qui cherchent à en savoir plus).

Le Seigneur, que Son nom soit glorifié, déclare dans le Coran : « Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'humains pour l'Enfer. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas, des yeux avec lesquels ils ne voient pas, et des oreilles avec lesquelles ils n'entendent pas. Ceux-là sont comme le bétail, mais ils sont plus égarés. Voilà ceux qui sont insouciants » [s7v179] et « Ne parcourent-ils pour que leur cœur les fasse raisonner et que leurs oreilles les fassent entendre ? En vérité, ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont les cœurs dans les poitrines qui s'aveuglent... » [s22v46]. Ces versets ne sont pas des signes coraniques, mais des directives dans le Livre de Dieu qui devraient être prises en compte, car :

  • La réalité de la compréhension (la connaissance profonde) se trouve dans le cœur, comme le dit le Coran : « Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ». Elle ne se réalise pas par l'accumulation d'informations ni par l'intelligence artificielle.
  • De même, véritable raison a pour siège le cœur, non l’intellect : « Ils ont des cœurs avec lesquels ils raisonnent». Ainsi, les approches intellectuelles ou les idéologies matérialistes ne qualifient pas l’intellect humain à une analyse rationnelle conforme aux aspirations de l'homme et à ce qui lui est bénéfique, pour ce pour quoi il a été créé.
  • L'ouïe et la vue, qui sont les sens les plus apparents, sont cruciaux pour la transmission d'informations "correctes" à l'esprit, qui les analyse à la lumière des orientations du cœur "sain" (cette phrase peut contenir des complexités scientifiques, mais elle devrait être le centre d'attention des spécialistes qui aspirent à former une personnalité véritable, portée par les ailes de la foi et de la maîtrise, et c'est là la préoccupation).

Quand l'ordre du bien ou l'interdiction du mal est présent dans la communication, et que sa transmission est entravée par un défaut dans l’audition ou la vision du récepteur, il est impératif de remédier aux obstacles de réception, en corrigeant l'ouïe et la vue, afin de comprendre la validité de l'ordre et son utilité, ainsi que le mal de l'interdiction et ses préjudices. Dans ce cas, les idées préconçues ne sont d'aucune utilité, comme mentionné précédemment, mais il est nécessaire d'explorer "la constitution de la guidance et de la vertu", car dévier du texte revient à s'écarter de sa source (et il a été mentionné précédemment que la religion est complète et la grâce est totale si l'islam est correct).

Il est important de rappeler qu'il n'y a pas de solution unique, (mais des solutions multiples adaptées à tous les chercheurs et toutes les catégories de personnes affectées), c'est pourquoi la lumière a été appelée "Nur" car entrer dans la lumière vous permet d'avancer dans la lumière par la grâce de Dieu. En revanche, les ténèbres sont multiples, chacune ayant ses limites, ses distinctions et ses symptômes. Notre Seigneur dit : « Allah est le protecteur de ceux qui croient. Il les fait sortir des ténèbres à la lumière. Quant à ceux qui ont mécru, leurs alliés sont les tyrans qui les font sortir de la lumière aux ténèbres. Ceux-là sont les gens du Feu où ils demeureront éternellement » [s2v257]. Ainsi, tout éclairage avec lequel tu te guides (avec des lumières variées selon l'extrapolation de la lumière, mais dans la réalisation de l’illumination) et cela suit la méthode d'extrapolation pour l'acquisition du modèle lumineux à partir des paroles du Prophète ﷺ, qui est le suivant :

La réponse :

La solution (et il y a de nombreuses solutions, comme mentionné précédemment, et celle-ci en est une) est affirmée par la parole du Messager d'Allah ﷺ : "Et quand tu vois une passion suivie, un attachement excessif au monde, et l'admiration de chaque personne pour son propre avis, alors prends soin de toi-même, et laisse de côté les affaires des gens ordinaires". Et dans une autre narration : "prends soin de ta personne". Et dans une autre narration : "le monde préféré"...

Les érudits et les commentateurs ont avancé diverses interprétations, mais après un examen attentif, on constate que le hadith nous concerne dans notre sujet, et son sens est : lorsque tu ordonnes le bien ou interdis le mal, et que tu fais face à ces maladies et symptômes (chez ton fils, ta fille, ton frère, ou l'un des musulmans), ces maladies et symptômes peuvent être partiels ou complets : un caprice suivi, une cupidité extravagante, un monde préféré, ou l'admiration de quelqu'un pour son propre point de vue. Celui-ci, certes, la prédication ne l'élèvera pas vers Allah, et ton rappel n'aura aucun impact sur lui, car ces symptômes le dominent. Sa capacité auditive est altérée et sa vue obscurcie, ce qui faussera son raisonnement logique, le faisant rejeter au lieu d'accepter, ou accepter au lieu de rejeter... Ce qui est nécessaire, c'est que l'ordre du bien ou l'interdiction du mal tienne compte de ces symptômes avant tout, et la première chose à faire est de les éliminer. Si c'est un ordre du bien ou une interdiction du mal, alors la priorité devrait être de traiter la passion suivi, la préférence pour le monde, ou l'admiration de soi-même... C'est la réponse, et c'est le 'protocole' médical suivi pour toutes les maladies et symptômes. Il est absurde pour un médecin d'accepter d'intervenir dans la maladie tout en négligeant les causes et les facteurs déclenchants (et malheureusement, c'est ce qui se passe dans la médecine de façade).

Et cela se produit également dans la création des programmes éducatifs, l'innovation des solutions, et la politisation des orientations en adoptant, pour la plupart, les impositions de l'Occident. Cela entraîne parfois la marginalisation, l'abandon, voire le rejet de ce qui est énoncé de manière claire et indiscutable dans le Livre d'Allah et la Sunna du Messager d’Allah ﷺ, sous prétexte que ces sujets relèvent des connaissances mondaines et des enseignements modernes : « Vous êtes plus au courant de vos affaires mondaines ».

Cette approche méthodologique doit intégrer le domaine de la recherche scientifique dans nos universités, au lieu de ces absurdités et mascarades. Cela ne devrait pas se limiter uniquement à la "matière du tasawuf", mais également dans les domaines spécialisés tels que la sociologie et la psychologie expérimentale. Ou encore dans une matière qui devrait être créée (et qui n'existe pas jusqu'à présent malgré la simplicité de son nom et les implications de ses objectifs) : la science de la famille, ou la jurisprudence des relations sociales, ou une académie pour préparer les générations, ou des ateliers de formation pour les générations futures !!! (Je m’excuse pour ces termes, mais comme on dit : "la chair, lorsqu’elle est pourrie, ne peut être portée que par ses proches").

Peut-être que j'ai prolongé la discussion sur la shakilâh, et en raison de sa diversité, j'ai été contraint d'ouvrir le plus grand nombre de portes nécessitant l'attraction des esprits éclairés, des goûts sains, et des plumes pures afin de lever ces barrières ténébreuses intentionnellement érigées par les ennemis de la religion, souvent avec la négligence des hommes religieux, et en marginalisant ceux qui s'efforcent de suivre une méthodologie juste. Voici la représentation des domaines de la shakilâh :

Les lumières de la shakilâh :

Le mot "شاكلته" est mentionné dans un contexte particulier dans un verset du Livre d'Allah, Exalté soit-Il : « Dis : " Chacun agit à sa manière ; mais votre Seigneur connaît parfaitement celui qui suit la meilleure direction " » [s17v84]. Les exégètes ont expliqué le sens (et il a été mentionné précédemment les propos d'Ibn Abbas, Mujahid, Qatada, et sur cela nous basons ce qui suit) et également ce qui suit dans le verset : " votre Seigneur est plus connaisseur de celui qui est le plus guidé dans le chemin’ ». Cela concerne donc l'action selon les intentions des gens, leurs caractéristiques et leurs capacités. Ainsi, la question concerne l'origine de la création, ce que Dieu a donné à la création et ce sur quoi elle a été évaluée (c'est-à-dire l'origine de la shakilâh et non son dévoiement). Comme mentionné précédemment, nous avons discuté des groupes sanguins et de la classification des décideurs, et nous aborderons ensuite le sujet de la succession des catégories de personnes par rapport aux catégories de prophètes, qui sont les "Abdal"...

L'origine de la shakilâh ou comment y revenir et comment la préserver est liée à la connaissance des lettres de ce mot tel qu'il est mentionné, ou du moins de ses racines. Essayons ensemble d'analyser ce comportement spécifique par rapport à la personnalité et imaginons ce qui pourrait en résulter. Voici donc le résultat de cette analyse :

Discuter de ce sujet nécessite une approche empreinte de spiritualité, accompagnée de bénédictions et de salutations sur celui qu'Allah a envoyé en tant que miséricorde pour l'univers. Nous disons :

Notre Seigneur a dit : « Nous avons certes créé l'homme dans la stature la plus parfaite » [s85v4]. Il y a une distinction entre "la stature la plus parfaite" et "le perfectionnisme" (car celui qui pense que sa propre perfection peut rivaliser, modifier ou compléter la perfection du Créateur s'est enfoncé dans une profonde ignorance) et notre Seigneur gloire à Lui, le Très-Haut, dit : « Ô être humain, qu'est-ce qui t'a trompé au sujet de ton Seigneur, le Noble, qui t'a créé, puis t'a façonné et équilibré de la meilleure manière, dans la forme qu'Il a voulue ? » [s82v6 à 8] (Et dans le contexte de notre sujet) Comment peux-tu t'enorgueillir, ô être humain, de ta connaissance devant la science de ton Seigneur ou de ta compréhension face à la miséricorde de ton Seigneur ? Ou encore, de ton propre ego face à la puissance de ton Seigneur, le Généreux, dont l'existence et la création n'ont été possibles que par Sa générosité ? Il t'a créé alors que tu n'étais rien, puis Il t'a façonné (comme le mentionne le Maître de la sourate Al-Kahf) : « As-tu mécru en Celui qui t'a créé de terre, puis d'une goutte de sperme, puis t'a façonné en homme ? » [s18v37].

Laissons approfondir cette recherche aux jeunes, nos espoirs, et aux enseignants bien-aimés, les guides, afin que la recherche scientifique soit conforme à ce qui est bénéfique et élévateur.

Quant on observe l’image lumineuse formées par les lettres du mot "شاكلته" tel qu'il est mentionné dans la parole d'Allah, le Livre infaillible, nous observons quelque chose qui ne concorde pas avec ce qui est perceptible du monde moderne. Il pourrait s'agir soit d'une erreur éducative majeure, soit d'une analyse (ou ces enseignements éducatifs) qui comporte des plans de sabotage élaborés avec intelligence et ruse sataniques afin de déstabiliser la shakilâh de l'enfant, sa structure naturelle.

Voici quelques éléments d'information. Je demande à Allah de dénouer le nœud de ma langue (et de ma plume) pour que ceux qui lisent mon discours puissent le comprendre, et qu'Il me nomme ministre parmi mon peuple (avec Son amour, l'amour de Son Prophète, de Sa méthodologie et de Sa guidance...). Il est Mon Soutien et sur Lui s'appuient ceux qui se confient.

Ces enseignements lumineux dans ce mot sublime « shakilâh » s'ils sont respectés dans la pratique, préservent la fitra du serviteur. Notre Seigneur dit : « Oriente-toi exclusivement vers la religion en droiture. C'est la ‘fitra’ (فِطْرَتَ) qu'Allah a instauré en laquelle Il a créé les gens. La création d'Allah n'a pas de défectuosité. Voilà la religion de droiture, mais la plupart des gens ne savent pas » [s30v30].

Ainsi, la fitra (nature) avec laquelle Allah a créé les gens est la seule avec laquelle on peut établir son visage vers la religion avec l'inclination naturelle de la shakilâh, qui est ordonnée comme suit :

La lettre "ش" (shīn) : possède la lumière de "la force complète dans la contraction". Elle désigne la précaution totale pour éviter l'introduction de tout élément susceptible de souiller la fitra avec laquelle Allah a créé le serviteur (c'est-à-dire les qualités qui favorisent la stabilité).

Pour mieux comprendre, notre Seigneur, Sublime et Très-Haut, a créé Adam (que la paix soit sur lui) et Il lui a enseigné la connaissance de tous les noms, tirés de l’océan de Sa connaissance, puis il l'a introduit au Paradis grâce à Sa faveur, et a créé sa conjointe à partir de lui... Afin de préserver cela, Dieu lui a indiqué l'existence d'une chose qui lui serait nuisible, l’envieux et l’arbre. Et notre Seigneur dit : « Nous avons dit : 'Ô Adam, habite, toi et ton épouse, le Paradis, et mangez-en à votre guise où vous voulez, mais n'approchez pas de cet arbre, sinon vous seriez du nombre des injustes » [s2v35]. Ainsi, résider au Paradis, sans besoin de culture, de labourage ou d'entretien, est la nature de la shakilâh originelle et l’honneur de la fitra. Et « ne vous approchez pas de cet arbre » exigeait de notre père Adam, une force complète dans la contraction. Sortir du Paradis est donc conditionné par le non suivi de la lumière de la lettre "ش".

Notre Seigneur dit : « Ô Adam, voici un ennemi pour toi et pour ton épouse. Qu'il ne vous fasse pas sortir du Paradis, car alors tu serais malheureux » [s20v117]. Donc la présence au Paradis est la nature de la shakilâh et le mérite la fitra, évidemment. En revanche, la sortie du Paradis se réalise par la déviation de la force complète dans la contraction, c’est-à-dire la lumière de la lettre "ش" (qui est une composante de la shakilâh, et la sortie du paradis est conditionné par la sortie de la shakilâh).

Notre Seigneur dit : « Ô gens, mangez de ce qui est licite et pur de la terre, et ne suivez pas les pas de satan, car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré » [s2v168]. La présence de ce qui est licite et pur de la terre est conforme à la fitra, et il est nécessaire de disposer de la force complète dans la contraction afin de ne pas suivre les pas de satan. Notre Seigneur dit : « Ne vous avais-Je pas enjoint, ô fils d'Adam, de ne pas adorer Satan, car il est vraiment pour vous un ennemi déclaré, et de M'adorer ? Voilà le chemin droit » [s36v60 et 61]. L’adoration satanique prend place par l’absence de la lumière de la lettre "ش" (la force complète dans la contraction), car cette lumière ferme les portes de l’ennemi déclaré, tandis que la porte du culte du Tout-Miséricordieux reste ouverte et légiféré et elle seule qualifiée pour suivre le chemin droit.

Méditez bien cela, comme disent les juristes dans le domaine de l'embellissement et de la purification : l'embellissement ne peut pas être réalisé qu’en se débarrassant de ce qui sali et corrompt, ou comme disent nos femmes : le rouge à lèvres ne va pas avec les sécrétions nasales (les mucosités nasales). Comprenez donc !

Et celui qui comprend cette lumière, la lumière de la lettre "ش" avec laquelle commence le mot "شاكلته", comprend aussi le secret pour se débarrasser des obstacles afin de permettre à l'information correcte et saine de prendre sa place. Il comprend aussi comment traiter avec le père, la mère et l'enseignant afin que le serviteur s’abstienne de manipuler le commandement d'Allah en le modifiant, et de manipuler le commandement du Prophète Muhammad ﷺ en le modifiant. Cette lumière protège la pratique du fidèle contre les ajouts qui corrompent sa religion et empêche la diminution de ses pratiques qui affaiblissent sa croyance.

Celui qui comprend cette lumière devrait jeter un regard sur les nouvelles idéologies imposées aux institutions éducatives, ainsi que sur le comportement des pères et des mères, et également dans tous les réseaux audiovisuels en commençant par les jouets pour enfants, jusqu’aux jeux et les divertissements dans les rues ou les clubs et même jusqu'aux universités... Et le malheur, tout le malheur, est que les pères, les mères et les éducateurs sont maintenant convaincus de tout ce que le système leur dicte. Cette lumière du "ش" a été perdue dès le début, donc tout ce qui vient après est nécessairement marqué par un manque. Et cela rappelle les paroles de l'Imam Ahmad quand il s'est plaint de sa mauvaise mémoire à son professeur Waki' et a récité ces vers :

Je me suis plaint à Waki' de ma mauvaise mémoire.

Il m'a encouragé vers l'abandon des désobéissances.

Il m'a dit : « La connaissance d'Allah est une lumière,

Et la lumière d'Allah ne guide pas celui qui désobéit ».

Continuons vers les autres lumières dans ce mot "شاكلته".

La lettre "أ" (Alif) : Elle représente l’obéissance à l'ordre d'Allah Tout-Puissant, qui est clairement exprimé dans Sa parole : « Ô vous qui avez cru, obéissez à Allah et à Son messager, et ne vous détournez pas de lui tout en l'écoutant » [s8v20]. Allah dit également : « Ils dirent : Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon. C'est à Toi que sera le retour » [s2v285]. L'obéissance à l'ordre d'Allah est conditionnée par la foi en Lui, elle est lié à la réception de Ses bienfaits avec la gratitude, et requiert l'abandon de tout ce qui contredit cela. C'est le secret de la déclaration de l'Unicité (La Ilaha Illa Allah), car la reconnaissance de la véritable divinité est liée à la négation de toute fausse divinité. Allah dit : « N'as-tu pas vu celui qui prend pour divinité sa propre passion ? Serais-tu donc un protecteur pour lui ? » [s25v43].

Le rejet des préjudices est nécessaire pour l’affirmation des secrets, et le nettoyage des tâches est nécessaire pour l'émergence des lumières. Il en va de même dans l’affirmation de la shakilâh et la préservation de la fitra.

La lettre "ك" (Kaf) : Elle symbolise la connaissance de Dieu, le Tout-Puissant. Elle intervient après la lumière de la lettre "ش" (Shin), qui représente la force complète dans la contraction, par laquelle l’homme résiste au suivi des passions et évite les calamités. Elle intervient aussi après la lumière de la lettre "أ", l’obéissance à l’ordre de Dieu le Très-Haut, car c'est en obéissant à l'ordre d'Allah, en le suivant, et en se détournant de ce qu'Il a interdit, que cette connaissance peut être réalisée. Il est essentiel que nous connaissions Celui avec qui nous interagissons, notre Créateur, notre Seigneur, celui qui détient notre destin entre Ses mains et à qui rien de nous n'est caché. La connaissance de Dieu est une condition pour la perfection des actions et l'amélioration des conditions.

Allah dit : « Telle est votre divinité, et elle est une divinité unique. Béni soit Allah, le Seigneur de l'univers. Il est le Vivant, point de divinité à part Lui. Invoquez-Le donc en Lui vouant un culte exclusif. Louange à Allah, le Seigneur de l'univers » [s40v65]. Il avertit également : « Répondez à votre Seigneur avant qu'un jour ne vienne d'où il n'y aura point de refuge contre la volonté d'Allah. Aucun refuge ne vous sera accordé ce jour-là, ni de quoi vous détourner » [s42v47]. Ainsi, celui qui connaît Allah voit sa foi en Lui confirmée et suit un chemin droit vers Lui. (Comprenez donc le secret de la "شاكلته").

La lettre "ل" (lam) : Elle représente la science complète. Il peut sembler étonnant que la science religieuse soit mentionnée en quatrième position dans le contexte de cette analyse des lettres, mais une réflexion approfondie révèle que la connaissance est une lumière qui doit être purifiée pour éclairer les perceptions externes (les sens apparents) afin d'obtenir les significations (et s'ancrer dans les perceptions internes) ; sinon, à quoi servirait la connaissance qui est enseignée mais non appliquée, ou quelle serait l'utilité d'une connaissance dont on ne recherche pas les réalités et qui ne s'enracine pas dans l’être et son comportement ?

La quête de la science religieuse implique non seulement l'acquisition d'informations, mais aussi la recherche active de ses vérités et la méditation profonde sur ses significations. Il s'agit d'un processus qui va au-delà de la simple mémorisation de faits. Une compréhension approfondie s’atteint avec la pratique concrète des sciences. Ainsi, la lettre "ل" souligne l'importance de purifier les réceptacles de la connaissance afin que cette lumière éclaire pleinement notre compréhension et guide notre conduite.

En résumé, la séquence des lettres dans le contexte de cette analyse met en avant la progression logique de la purification de soi, du renforcement de la volonté, de l'obéissance à Dieu, de la connaissance de Dieu et enfin de la quête de la connaissance religieuse approfondie.

La lettre "ة" (ta) : elle représente la perfection des sens externes. Les principaux sens externes sont la vue et l’ouïe, en raison de la parole d’Allah : « Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants » [s7v179]. Les sens disposent d’un rôle primordial dans la perfection de la personnalité. C’est par les sens que l’homme apprend, qu’il reçoit les conseils, qu’il observe les obligations et les interdictions. Notre Seigneur dit : « Craignez donc Dieu du mieux que vous pouvez ! Et écoutez, obéissez, faites l'aumône ! » [s64v16]. La lumière de la lettre "ة" protège les canaux des sens et oriente la vue et l’ouïe vers ce qui est bon et digne d’attention. Si cette lumière est absente la personne n’entend pas le bon conseil et ne relève pas l’interdiction, ses sens obstrués elle est alors comme ceux que Dieu a décrit : « Ô vous qui croyez, obéissez à Allah et à Son messager, et ne vous détournez pas alors que vous l'entendez, et ne soyez pas comme ceux qui disent : 'Nous avons entendu', alors qu'ils n'entendent pas » [s8v20 et 21], et elle est « comme les bestiaux, même plus égarés encore » [s7v179].

En résumé, la lumière de la lettre "ة" préserve les sens afin que la personne puisse entendre et obéir, recevoir les conseils et observer les interdits. Si cette lumière n’est pas présente les sens sont voilés et la personnalité s’égare dans l’insouciance.

La lettre "ه" (ha) : Elle possède des lumières qui s’expriment par la fuite de tout ce qui est contraire à Dieu, Son ordre et Sa vérité. Son application réside dans le fait que celui qui possède sa fitra ou sa shakilâh, doit la préserver et la protéger contre tout ce qui pourrait compromettre son intégrité et souiller ses capacités qui sont nécessaires dans l'acquisition de l'équilibre humain et la prise de bonnes décisions.

Cela souligne l'importance de préserver la nature intrinsèque et authentique de l'individu, en évitant tout ce qui pourrait altérer sa santé mentale, émotionnelle et spirituelle. La protection de cette intégrité implique de rechercher activement la vérité, de prendre des décisions éclairées et de s'éloigner de tout ce qui est contraire à la réalité. En d'autres termes, c'est un appel à se tourner vers Dieu, car Il est le Seul qui offre une preuve claire de la vérité.

En conclusion, la lettre "ه" représente la préservation de l'intégrité de la shakilâh, la recherche de la vérité et l'éloignement de tout ce qui est contraire à cette vérité.

En résumé, la shakilâh est l'état naturel de l'homme qui équilibre la relation entre l’individu et ruh. C'est seulement par elle que nafs peut se libérer de tout ce qui la limite dans la prise de décisions appropriées, l'acceptation des décrets divins, ou la réaction appropriée face à eux. Ce concept est essentiel pour comprendre la véritable liberté, car sans l’intégrité de la shakilâh, la liberté serait une illusion : nafs serait contrainte par des pressions provenant de la dégradation des canaux sensoriels, l'aveuglement des yeux, ou l'accumulation d'informations erronées dans l'esprit.

En examinant de près les questions de "liberté" individuelle, de droits prétendus, des pressions sur les femmes, de la désobéissance des enfants envers leurs parents, on constate que la réalité diverge souvent des discours sur la liberté. Les actions des individus, des familles, des groupes et des sociétés dans le contexte des "libertés" et des droits remettent en question la véritable liberté. Les institutions internationales ont élaboré des programmes et des règlements pour régir ces aspects, mais ceux qui ne les respectent pas sont souvent considérés comme des dissidents et peuvent être soumis à des sanctions. Le verset « Ô vous qui avez cru, ne prenez pas les Juifs et les Chrétiens comme alliés. Ils sont alliés les uns des autres. Et quiconque parmi vous les prend pour alliés devient un des leurs » [s5v51] est rappelé pour souligner la nécessité de préserver la shakilâh dans toutes les sphères de la vie.

Et si la dégradation se limitait à cela, mais les fondements mêmes des spécialités ont été affectés. Les diplômes ont été généreusement distribués, et des certificats supérieurs ont été accordés à quiconque a créé une ouverture vers cette chute, ignorant les différences naturelles dans la création et les rôles entre hommes et femmes. Le Seigneur dit : « le mâle n'est pas comme la femelle » [s3v36]. Ils ont attribué à la femme des responsabilités et un statut qui ne lui conviennent pas, disant qu'elle est productrice et similaire à l'homme. Cependant, le Seigneur dit : « Les hommes sont responsables des femmes en raison des préférences qu'Allah accorde à certains par rapport à d'autres » [s4v34]. Ils ont expulsé les femmes de leurs foyers sans raison ni nécessité, tandis que le Seigneur dit : « Ne les expulsez pas de leurs maisons, et elles ne doivent partir que si elles ont commis une turpitude manifeste » [s65v1]. L'ambition des mères a été perdue, le rôle de la maternité a été perdu, et l’autorité des hommes a été détruite, tuant avec elle la virilité. Les enfants ont été perdus, et avec leur perte, l'avenir des nations a été compromis. C'est ainsi que les choses se sont déroulées!

Ô vous qui vous êtes spécialisés dans l'opposition, voici une opportunité pour vous opposer à l'injustice. Opposez-vous au faux, révoltez-vous contre lui, éloignez-vous de lui et guidez les gens selon leur shakilâh. Les affaires de la nation ne s'amélioreront que si elles suivent ce que Dieu a créé pour elles, ce pour quoi Il les a préparées, les a établies et les a maintenues. Changez ce qui doit être changé, pour tout ce que vous avez échangé par le faux dans vos personnalités, peut-être que Dieu changera ce qui est en vous. « Dieu ne change pas la faveur dont Il a comblé un peuple tant qu'ils ne changent pas ce qui est en eux » [s13v11]. Si quelque chose a changé dans nos bienfaits, c'est parce que nous avons changé les fondements de ces bienfaits dans nos paroles, nos actions et nos situations.

Ce que Dieu attend de ceux qu'Il a établis sur la voie de la religion, que ce soient des savants ou des étudiants, et de ceux que la nation a désignés pour prendre en charge ses affaires, que ce soient des rois, des dirigeants, des ministres ou des responsables, ainsi que de tous ceux que Dieu a établis comme protecteurs et responsables de leur famille, de leur entourage, de leur groupe d'amis ou de leurs proches ; ce que Dieu attend d’eux c'est de savoir que les choses ne seront bien que si elles concordent avec ce qu’Il a voulu. Ne vous opposez pas, car cela entraînera la discorde, et ne suivez pas vos passions, car vous vous égarerez. Le Prophète Muhammad ﷺ a dit : "Chacun de vous est un berger et est responsable de son troupeau. L'imam qui est responsable des gens est un berger et est responsable de son troupeau. L'homme est un berger responsable de sa famille, et il est responsable d'eux. La femme est une bergère responsable de la maison de son mari et de ses enfants, et elle est responsable d'eux. L'esclave est un berger responsable des biens de son maître, et il est responsable d'eux. Ainsi, chacun de vous est un berger et est responsable de son troupeau."

Il n'y a aucun mal à ce que nos intellectuels se penchent vers ces lumières, avec tout ce qu'ils ont appris dans les universités spécialisées, et il n'y a aucun mal à ce qu’ils les appliquent à eux-mêmes et à leurs proches (afin de ne pas être considérés comme rétrogrades ou menacés de perdre leurs licences). Tout le monde sait que les pôles du monde changent, et cette domination établie n'est plus la seule. Certaines parties ont commencé à imposer leur présence et à dicter leurs conditions (dans tous les domaines, et cela ne peut pas être caché). Si ce n'est pas ce moment que le destin a préparé pour révéler ces lumières, entre les mains de nos responsables, qu'ils sachent alors avec certitude que le destin est suffisant pour les remplacer afin que les lumières émergent que le changement se produise.

Avant de terminer ce paragraphe (et laisser l'explication détaillée de ses significations aux intéressés parmi notre jeunesse et nos spécialistes), je trouve nécessaire de décliner la décomposition du mot "فطرة" (fitra) en raison de la proximité de ses significations et en soulignant l'importance de comprendre les significations les unes par rapport aux autres. Je dis, avec la grâce de Dieu :

La fitra :

Le mot "فطرة" (fitra) apparaît dans le Livre de Dieu avec des racines multiples, et chaque fois il doit être traité en tenant compte de sa formation au niveau de l'expression divine (et la simple consultation des dictionnaires arabes ne suffit pas). En examinant le verset où Dieu dit : « Sois droit envers la religion, telle est la nature (فطرة) selon laquelle Dieu a créé les gens. Il n'y a pas de changement dans la création de Dieu » [s30v30]. La parole "فطرة" est écrite avec la lettre "ت" ouverte, en raison de sa signification formative, comme illustré dans le schéma suivant :

 

La parole "فِطرت" telle qu'elle apparaît dans le noble verset est celle par laquelle Dieu a créé les gens. Elle peut être comprise comme la teinte naturelle de la création, dans laquelle Dieu a créé les humains égaux dans leur nature. C'est pourquoi notre Seigneur dit : « Pas de changement dans la création de Dieu » [s30v30]. Si un changement a eu lieu, c'est à cause du changement opéré par l'homme dans ce qu'Allah lui a créé et donné.

La fitra dans ce contexte se réfère à l'essence de la création, à la perfection de son façonnage, et c'est sur cette base que la religion est établie. C'est pourquoi le verset commence par « Sois droit envers la religion, telle est la nature (فطرة) de Dieu. »

Voici une brève explication des significations lumineuses :

La lettre "ف" (fa) : elle désigne la charge des connaissances, c’est une lumière éminente dans la nature divine. Elle représente le port de la connaissance divine à travers les générations, transmettant la vérité de Dieu, car c'est un droit pour chaque créature et la base des provisions intellectuelles. C'est la mission des prophètes et des messagers, ainsi que de ceux qui suivent leur voie parmi les saints et les vertueux, recevant la lumière de leurs ancêtres et enseignants.

En regardant à l'origine de la création humaine, on constate que Dieu a enseigné à Adam tous les Noms, sans qu'Adam ne le demande, car sa création était complète, conforme à la nature que Dieu lui avait donnée. Il y a donc, dans la fitra une réception naturelle de la connaissance de Dieu. Le verset dit : « Il enseigna à Adam tous les noms » [s2v31]. Ainsi, la connaissance divine est essentielle pour préserver la fitra. C'est un droit pour chaque créature.

Nous, les enfants des humains, avons été créés dans la faiblesse de la petitesse, nécessitant ainsi la formation, l'instruction et la protection. Les déficiences surviennent au cours de ces étapes (alors comprenez). Quant à la descendance d'Adam du point de vue de la lumière du port de la connaissances, elle a été régulièrement renouvelée au fil des âges antérieurs. À chaque fois que la connaissance s'est raréfiée, le Sage et Omniscient a envoyé un prophète ou un messager à la nation pour renouveler leur foi (assurant ainsi leur existence et garantissant leur pérennité). Notre Seigneur confirme cela en disant : « Je n'ai créé les djinns et les humains que pour qu'ils M'adorent » [s51v56]. L'axe central est donc le culte exclusif d'Allah, et les intérêts de la vie tournent autour de Lui, chacun en fonction de sa position dans la stabilité ou le désordre... Jusqu'à ce que Dieu scelle la marche de la prophétie et du message avec Son Sceau, notre Prophète Muhammad ﷺ, qui a complété la religion et a achevé toutes les bénédictions. Notre Seigneur dit : « Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et J'ai accompli Mon bienfait sur vous, et J'agrée pour vous l'Islam comme religion » [s5v3].

Quant à la stabilité totale autour du pôle de l'adoration d'Allah, elle dépend de l'acquisition des connaissances liées à la prémunition contre le mal « التقوى ». Ce terme est souvent traduit à tort par la « crainte », alors qu’il désigne surtout la prévention, la protection ou la prémunition contre le mal. Cette notion invite à se remémorer Dieu, et prendre sauvegarde auprès de Lui afin de ne pas s’entaché du mal, des troubles de la déviance, du malheur des péchés, et surtout de la honte de l’erreur commise devant Lui. Et notre Seigneur dit : « ‘Wa at-taqou’ (وَاتَّقُوا) [Prenez sauvegarde auprès de] Dieu et Dieu vous enseignera, et Dieu est Omniscient de toute chose » [s2v282].

Ainsi, la lumière de la transmission des connaissances et la charge de ces connaissance, le "ف" est crucial pour la pérennité de la vie (en un mot). Le Prophète Muhammad ﷺ a dit : "L'Heure ne se dressera pas tant qu'il n'y aura personne sur terre qui dira : Il n'y a pas de divinité digne d'adoration excepté Allah", et dans une autre narration : "Allah, Allah". Comprenez donc !

Cet enseignement divin, qui est aussi nécessaire que l’air pour la vie, est un droit accordé par Dieu à chaque créature. Notre Seigneur dit : « Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Et si tu ne le fais pas, alors tu n'auras pas accompli ta mission » [s5v67]. La transmission aux gens de ce qu'Allah a révélé est une nécessité fondamentale pour la stabilité et la garantie de leur existence, et cela repose sur ce principe, ce que tout individu doit comprendre et apprendre.

Ainsi, lorsque ce vous voyez ce qui se trame contre nos enfants, notre religion et nos érudits dans le but de vider les réceptacles de la connaissance, de les couper de leur substance divine et de leur essence spirituelle, et lorsque vous comparez et corrélez cette machination à tout ce qui est diffusé sur les chaînes de transmissions, alors vous comprendrez la véritable nature de cette lumière…

Ainsi, la fitra est basée sur cette première lumière qu'Allah a accordée : le port de connaissances. Il est impossible pour un individu, quelle que soit sa perspicacité ou sa culture, de produire quelque chose de similaire à cette lumière ou de guider vers quelque chose de meilleur. « C'est Lui votre Dieu. Pas de divinité à part Lui, le Créateur de toute chose. Adorez-Le » [s6v102]. « C'est Lui votre Dieu, à Lui appartient la royauté. Ceux que vous invoquez en dehors de Lui ne possèdent même pas une pellicule de noyau de datte. Si vous les invoquez, ils n'entendent pas votre invocation. Et le Jour de la Résurrection, ils nieront votre association. Et nul ne t'informe comme Celui qui est parfaitement Informé » [s35v13].

La lettre "ط" (Ta) : Cette lettre est associée à la lumière du discernement. Le discernement trouve son origine dans l'intellect (العقل), et son action se manifeste dans tout ce qui concerne les paroles, les actions et les situations. Son secret réside dans la sélection du meilleur. Ici, la distinction vise à séparer l'action vertueuse de celle qui va à l'encontre de la fitra et des normes fondamentales. Sa lumière réside dans le respect de la création d'Allah, créée dans la meilleure des statures, en relation avec votre responsabilité (la distinction dans les actions). L'origine du mot en arabe provient du terme "ماز" (mâza) qui signifie distinguer et isoler quelque chose de ce qui n'est pas de sa nature d'origine. Distinguer le mauvais du bon est une loi fondamentale et universelle. Le bien ne peut être complet qu'en distinguant le mal. Allah dit : « Afin qu'Allah distingue le mauvais du bon, place le mauvais les uns sur les autres, puis les amoncelle tous ensemble et les place dans l'Enfer » [s8v37].

La lettre " ر" (Raa) : Cette lettre est associée à la lumière de l’excellence pour le surpassement. Il s'agit de surpasser les situations sans qu’elles nous bousculent, afin que la personnalité ne soit pas affectée par l'extravagance, ce qui pourrait entraîner l'étonnement, ou par la contrainte, qui pourrait provoquer la dépression. Il en va de même pour la richesse ou la pauvreté, la santé ou la maladie. Nous avons déjà abordé cette lumière et son secret est étonnant dans la formation de la personnalité, elle préserve son authenticité et son équilibre en prévision des événements futurs, que ce soit par la gratitude, la patience, la préparation ou le dépassement.

La lettre "ت " (ta) : Cette lettre est associée à la lumière de la perfection des sens externes que nous avons déjà présenté précédemment.

Ce terme de "lumière" fait en particulier référence (comme mentionné précédemment) à l'ouïe et à la vue. La préservation de l'ouïe, qu'elle soit externe ou interne, implique la manière de sélectionner et de distinguer ce que l'on entend, afin de pouvoir l'analyser de manière bénéfique dans l'esprit pour corriger l'information d'une part, et aussi l'analyser. De même, il en va de la vue...

Cependant, jusqu'à présent, cette lumière n'a pas été intégrée dans le discours sur le diagnostic de la formation de la personnalité ou sur la préservation contre la pollution de l'information, la confusion ou l'imprudence cognitive. Notre Seigneur l'a mentionné dans son Livre précieux à plusieurs reprises, comme dans la sourate Al-A'raf : « Si tu les appelles à la vraie Direction, ils n'entendent pas. Tu les vois qui te regardent, mais ils ne sont pas clairvoyants » [s7v198], et dans la même sourate : « […] Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ; ils ont des yeux avec lesquels il ne voient pas ; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n'entendent pas. Ceux-là sont comme des bestiaux, et même plus égarés encore. Tels sont les inadvertants ! »[s7v179]

Il est donc nécessaire que les spécialistes se penchent sur ces lumières pour les intégrer dans les dictionnaires des diagnostics, créant ainsi des tables spécialisées pour discuter de la sagesse divine d'Allah. Ainsi, ils pourront connaître leurs composants et le comportement distinctif pour préserver leur intégrité. Car la relation avec le cœur, l'intellect, une compréhension saine et la prise de décision correcte relèvent de la religion d'Allah. À cet égard, que ceux qui sont en compétition continuent de rivaliser. Cela complète le sens comportemental des lumières des lettres de "فطرت" comme suit.

(Ce texte est une traduction du texte arabe du shaykh Mohammed Sa'idi, adapté en français par Aurélien Lépine)

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